C'est déjà asez démoralisant pour moi. Je ne vais pas exporter, quand même !
Tout a gelé...
grillées les bougainvillées,
défunts, les carpobrotus
la calaminthe nepeta, si aimée des insectes
les soucis eux-mêmes.
Les oeillets, comme les rosiers, ont survécu, mais quoi, il faudra attendre. Ce n'est pas leur heure.
Pas grand-chose pour prendre la relève.... Le romarin, aux fleurs si discrètes. Avec de rares , si rares abeilles.
Ont-elles assez de nourriture près des ruchers, ou en reste-t-il si peu ?
ça manque d'eau.
Dans le paysage, c'est tout gris ...
Les bruyères sont fleuries mais de loin, à peine si on remarque leurs petites fleurs.
Les lavandes se préparent, sortent timidement les toutes premières corolles.
Dans le paysage, ça serait tout gris ... s'il n'y avait les ajoncs.
Pas trop flamboyants. Ils ont eu froid et soif, eux aussi.
assez haut (DFCI AL63, près du Col de Creu) une crête très ventée (1° mars) |
A environ 110 m d'altitude, après trois jours de gel et forte tramontane (5 février) |
- oui, 2010, où il y avait eu pourtant 8 jours de neige - Eh oui, justement, la neige, c'est de l'eau, et recouverts ils avaient été protégés
Les ajoncs, ça pique, leurs feuilles sont transformées en épines,
ce qui donne à leurs jeunes tiges pas encore ramifiées l'aspect de vertes brosses à cheveux un peu fines, sans poignées donc inutilisables;
ça peut même faire "sapin de Noël", après l'heure... avec les "cadeaux" de la tramontane
surtout ce qui ne devrait pas être là ! (février 2011)
Je ne sais pas quelles bêtes transportent leurs graines, mais on les retrouve facilement aux milieux de certaines vignes. Elles roulent peut-être dans les pentes après tout.
Tout jeune, la plantule a de toutes petites feuilles trifoliées qui disparaissent au profit des fameuses épines. Epines courtes et nombreuses, denses, bien moins méchantes que celles de certains genêts ou des "acacias".
Pas bien méchant, à ce stade. Attraper le collet entre le pouce et l'index, tirer, ça vient tout seul. Un peu plus grand aussi d'ailleurs c'est facile à tirer, mais il vaudra mieux se munir de gants costauds...
Dans cette ancienne vigne, la question ne se pose plus, retour à la friche ! dommage les murettes étaient bien belles...
12 mars: Je suis retournée faire quelques photos, avec le soleil
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on voit encore bien quelques parties sèches |
Ils ont l'air requinqués, bien qu'il n'ait guère plu depuis la semaine passée.
Et ils sont toujours les seules fleurs à faire quelque effet, avec les mimosas et les amandiers, sur le déclin (floraisons échelonnées).
tout petit "géranium", (Erodium foetidum) La couleur est vive (dure à capter) mais la corolle est si discrète |
mimosa, ajoncs, ruches |
mimosa, défleuri ou gelé (là-haut), mais une abeille tentait sa chance |
une corolle d'à peine 2cm pour ce souci sauvage |
Je penche pour l'ajonc de Provence... Mais je me prononcerai lorque je les verrai et lorsque j'irai j'aurai les gousses, un élément important à observer pour toutes les fabacées.
RépondreSupprimerLa nature se remet de ses excès! Après une période de froid intense certaines plantes perdent la partie visible mais repartent de la souche et il faut être simplement patient.
RépondreSupprimerJe vois que tu as une grande expérience avec l'Ajonc de Provence et de ses épines.
La sécheresse ( et le vent dessèche terriblement) met à mal davantage que le froid.
Merci pour avoir mis une légende sous la figue de Barbarie , avec cette couleur je n'y aurais jamais songé!