mardi 28 décembre 2010

fête catalane (juillet)

Quelques photos d'été, par les temps qui courent, ça ne peut pas faire de mal !

 L'été, les fêtes, les soirées sur le front de mer, petit retour dans le temps, je vous emmène !


 Je vous emmène voir les ballets à la fête catalane...

Faites comme tout le monde, essayez de trouver une petite place à l'ombre, ou alors sur les bancs au soleil, il reste un peu de place




Les ballets se succèdent, évolutions sautillantes avec différents accessoires, tambourins, arceaux fleuris, bâtons...



Mais  vos pieds qui voudraient bien,  et s'agitent, vont pouvoir danser aussi - même sans vigatanes, cette sorte d'espadrilles portées ici pour la danse comme  pour la vigne, et encore fabriquées à Saint-Laurent de Cerdans en Vallespir.


La coble s'apprête pour enchaîner avec les sardanes
La cobla est une formation qui joue les sardanes et les" ballets". La plupart se produisent soit en cobla, soit en orchestre de bal. Je suis désolée, je n'ai pas noté le nom de celle-ci., à Cerbère le 21/07/09
Certains instruments sont spécifiques à cette musique. certains détestent (certains instruments sont nasillards, on va dire). Moi j'adore, mais je dois mieux apprendre à les reconnaître : à gauche, flabiol avec tamborí , puis je suppose la tible et la tenora ( des hautbois)
[La coble moderne est due au musicien catalan Pep Ventura (1817-1875) qui institua un ensemble de 11 musiciens (1 flabiol-tamborí, 2 tibles, 2 tenores, 2 trompettes, 2 fiscorns, 1 contrebasse à 3 cordes). Il existe actuellement environ 150 cobles en Catalogne dont 8 sur le territoire français. La cobla est essentiellement destinée à l'accompagnement de la sardane mais peut faire des concerts avec divers thèmes musicaux autres que des sardanes. Il existe d'ailleurs un répertoire important.
On peut citer parmi les compositeurs principaux dans l'écriture pour cobla Pep Ventura, le fondateur de ce type de formation, Enric Morera, Joaquim Serra, Juli Garreta, Ricard Viladesau, Manel Saderra Puigferrer et Conrad Saló ]
Lire le reste > fr.wikipedia.org/wiki/Cobla








au son de la musique qui se déroule,

les cercles se forment,

et s'agrandissent

les plus jeunes ne sont pas les moins doués
envoûtantes musiques, enchaînements mystérieux... sardane

écouter : la Santa Espina
pour les curieux
voir http://www.le-monde-de-renee.com/Diapos%20Claude%20Champmartin/nouvellepage1.htm

dimanche 26 décembre 2010

Port-Vendres, en décembre, un soir


Douceur du soir, un jour sans vent qui invite à la promenade, un port en automne...



Sur la Place de l'Obélisque, qui domine ce côté du port, on se gare facilement à cette saison, et la vue est belle


de ce côté du port, les petits bateaux de pêche, la gendarmerie, la SNSM

l'entrée du port est assez étroite, tout là-bas
















La route longe le quai Forgas, mais prendre le trottoir au-dessus le long des commerces ce qui pemet d'apercevoir toutes les "rampes" : Rampe Madeloc,

 Rampe de la Marinade,
Rampe de la Tramontane,


Rampe Belleu
Rue Jules Ferry





















Quelques vues au retour sur du l'autre partie du port, en longeant le quai...





















 Maria-José-Gabriel, un bateau de pêche qui peut vous embarquer en saison,



mais vous trouverez d'autres bateaux pour une simple promenade le long de la côte vermeille, vers Cerbère ou Collioure




lamparo sur une barque, derrière un bateau de promenade,  Fort Béart au loin



encore quekques photos, et il sera temps de rentrer....

   PS : non, la ville n'était pas déserte... c'est moi qui évite de prendre les gens, mais à revoir, ça me fait bizarre...


vendredi 24 décembre 2010

joyeuses fêtes

des jours joyeux ou des jours comme les autres,
ou juste un peu plus amers, 
pour ceux qui souffrent, 
qui souffrent dans leur corps, 
qui souffrent d'une absence...

 au milieu de la grande débauche
de lumières, de décors 
parfois magiques, parfois laids,
de publicité,
bouffe, parfums, cafetières
- la deuxième pour un euro de plus -
???

le plus beau cadeau sera un mot gentil,
une main tendue, 
un regard bienveillant, 
un soutien

car  au milieu du tintamarre
des marchands du temple, 
n'oublions pas Celui qui est venu,
au premier Noël,
pauvre et nu, 
et nous a dit :

"Ce que vous faites au plus petit 
c'est à moi que vous le faites"


mercredi 22 décembre 2010

3 et 4 mai 2010

Deux jours de pluie, de vents forts ininterrompus...
on produit le même effet qu'une gelée tardive.

pourtant il faisait 9° , mais avec le vent intense >160 et les pluies continuelles, l'évaporation qui en résultait a eu le même effet

Les feuillages les plus tendres ont souffert le plus, les vignes, les figuiers (si, à cette époque, c'est tout tendre...)

5 mai, lendemain de tempête, les figuiers visiblement "ébouriffés"...
- on voit bien de quel côté venait le vent,


... et les mêmes, ci-dessous, 2 semaines 1/2 après : les feuilles brûlées par le froid sont tombées

27 mai, le même, s'en remet-il ?




... le côté sous le vent, oui, mais pas le côté au vent (27 mai)

Un autre, plus abrité à la Soulane, refait de nouvelles feuilles en juillet,











mais la partie au vent n"a pas récupéré, étrange de voir les fruits sur les branches dépouillées.



Tous les arbres, d'ailleurs, "séchés" du côté du vent, plus une feuille, amandiers, micocouliers, chênes, nerprun



Ci-dessous, 3 semaines après, séquelles sur un chêne et un nerprun, abrités par un mur, le bas des arbres est intact, le haut, qui n'était pas protégé... c'est une autre histoire...
 Ils ont été élagués depuis.




De même pour ces amandiers...*


Par la suite...     
ils ont gardé un air penché -encore plus qu'avant,
et n'ont donné que sur les parties sous le vent



Là où il reste des feuilles, les amandes portent de la gomme.
 Les rameaux au vent n'ont pas fait de nouvelles feuilles, ils sont gelés pour de bon.

*Actualisation hiver 2011-2012 : ils ne s'en sont jamais remis, le côté au vent n'a pas perdu que les feuilles, définitivement séché. L'arbre de gauche étant presque mort. Ils ont pris la gomme dès 2010. Les amandes sont restées sur l'arbre, comme momifiées dans leur oque en 2011...





 Micocouliers itou...
jeunes pousses toutes tendres du 21 avril :
 feuilles et fruits sur les rameaux anciens,
 bourgeons en déploiement sur les nouvelles pousses

27 mai plus beaucoup de feuilles, on voit à travers




plus de feuilles sur les rameaux de gauche, les autres en ont refait
 Autre micocoulier, plus haut. Plus jeune aussi. Un peu abrité par le talus et la garrigue à l'ouest


12 mai, vu du bas

7 juin























7juin. On voit des rameaux secs, les autres ont bien repris le dessus
Celui-ci n'a pas eu de fruits, mais en avait-il ? il est jeune...


Sortie sur la route du haut entre Banyuls et Cerbère, le 8 mai

La neige n'a pas encore fondu "aux Abeilles" (Pic Sailfort, 980 m ) quatre jours après. (depuis le Col du Séris)




 mais les jeunes feuilles sont "essorées"et les branches nues
 branches et fruits de peuplier au sol, normal...





 Les acacias (robiniers, faux acacia) venaient de démarrer leur floraison, et les ruches venaient d'être installées sur la montagne, prêtes à en profiter, ainsi que des lavandes maritimes...


photo d'avant la tempête, prise côté Cerbère
Les branches nues qui dépassent montrent que ça n'était pas la première fois
















Un saccage...
Les différents versants n'ont pas tous été touchés de la même façon, évidemment, et même parfois les arbres n'ont été touchés que du côté au vent, plus par brûlure que par casse. Cette photo a été prise 4 jours après la tempête, 8 jours après la précédente, mais près du Col de Séris 

 les fleurs avaient grillé aussitôt.
On n'entendait pas une abeille, c'était sinistre.




Un coin un peu abrité. Dégats sur une partie de l'arbre, quelques abeilles au travail.


un peu à l'abri du vent,
fleurs au sud, dans quel état,  et déplumés au nord... pour la plupart d'entre eux
les "acacias" (robiniers), qui étaient si beaux... qui commençaient à peine à fleurir... n'ont plus grand'chose à offrir
certains, un peu plus loin, carrément plus rien, silence impressionnant, pas une abeille



3 ou 4 abeilles sur les mieux lotis


un pied d'asphodèle rameuse "explosé" dans un couloir de vent (sous le col de Creu)
  Les bords de route ravinés...

ou effondrés ( partout, boue ou rochers, ballet de tractopelles et camions.)




 La vigne s'en est bien sûr ressentie aussi : 2010/09/vendanges-annee-maigre