vendredi 30 décembre 2011

Je vous souhaite beaucoup de bonheurs



                                






                                Qu'il
                       l
      e
          u
               v
                                                      e, ou que brille le soleil,












sur votre chemin,







ne laissez pas les obstacles
 vous arrêter,
ou arrêter votre regard,





Voyez la vie en rose,
 cherchez...
Les plus petites choses
sauront vous récompenser.
-vous l'aviez vue l'araignée, dans la vipérine ?



regardez, n'ayez pas peur d'approcher...



vous verrez, ça vous portera bonheur...



Un trèfle étoilé - et si c'était une baguette magique ? - allez, je fais un voeu !

Ben, non, moi non plus je ne l'avais pas vue, c'est en agrandissant...

Je fais le voeu
      que l'année à venir
                vous comble de bonheurs au quotidien.


vous offre de belles rencontres ou retrouvailles



programmées,

... ou fortuites,




ou simplement rendues possibles grâce à votre attention...





et qu'elle vous voit partager
tout ce qui peut faire grandir la paix et le réconfort




Bon vent pour 2012 !






C'est partiiiiii !

Nous avons rendez-vous quotidiennement à présent
------ chaque jour de beau temps, du moins.
 - même s'il fait très froid, même si le vent est terrible.


Lors de sa première visite, il a bien voulu se poser sur la main que je lui tendais.
Je ne savais pas alors par où il avait bien pu entrer et se faufiler jusqu'en haut du mur.
Notre rencontre fut sous le signe de la hâte...
je ne l'attendais pas, il fallait me comprendre, j'avais mon repas à préparer, je n'ai pas eu le temps de profiter de sa présence, ni de savoir si je le reverrais.
 
   Une semaine plus tard il est revenu, beaucoup plus tôt .
Nous l'avons aperçu au bas de l'escalier dont la porte était ouverte.
Je l'ai laissé s'installer, prendre ses aises...  et je suis allée le voir ensuite.
 Je lui ai même offert un beau jouet :



Magique dans la pénombre...


Et ce jour là,  
j'ai eu le temps de voir par où il entrait, mais chut !


C'était bien sûr par le cadre biseauté.



Alors à chaque fois qu'on le déplace si peu que ce soit,
qui sait si  les retrouvailles ne vont pas être compromises ?

Donc pas touche
Handle with care
épousseter sans déplacer , surtout !
Sinon,
on manquera le rendez-vous,
on ne pourra plus jouer


avec une cruche, avec un verre avec le disque souple (pare-gouttes pour bouteille)




et ça serait dommage, non ?

Ce midi il s'est posé sur le vase de la rose
- pour la saluer avant son départ,
 elle est un peu passée

*********************************************************************

PS : Pour en voir d'autres : "Nouveaux jeux de lumière" (27/01/2012)

jeudi 29 décembre 2011

Pour nos lecteurs, l'interview attendue de Vert Foncé



Claudie Choses Vues : Cher Crayon Vert, vous avez pu reprendre vos forces après cette période éprouvante, comment vous sentez-vous à présent ?
Crayon Vert : Eh bien, durant ma captivité, je craignais d'avoir pâli et de ne plus pouvoir exercer mon emploi, mais je dois avouer que je me sens en pleine forme !
- On avait craint de ne plus vous revoir, vous nous avez beaucoup manqué...
- Oui, en fait, au départ, je m'étais juste éloigné un peu, quand soudain je suis tombé dans ce piège. J'ai bien entendu qu'on me cherchait mais ma voix ne pouvait parvenir jusqu'à ma famille. Après, je l'avoue, pendant longtemps j'ai bien cru qu'on m'avait "enterré" pour de bon !
...  Le temps m'a paru long depuis septembre, vous savez ...


... Avez-vous été maltraité ?
- Absolument pas, je vous rassure, je souffrais juste d'un désoeuvrement et d'un ennui profonds.


- Aviez-vous conscience de l'endroit où vous étiez retenu ?
- J'ai fini par comprendre ce qui m'était arrivé, mais je ne pouvais absolument rien tenter par moi-même pour m'en sortir.
- Garderez-vous rancune à votre ravisseur ? On apprend qu'il ne sera pas poursuivi...
- Ecoutez, il n'est pas entièrement responsable de ses actes, on ne peut pas lui en vouloir... l'important est de pouvoir reprendre le cours de ma vie.
- C'est ce que nous vous souhaitons!
Sur ces paroles optimistes, Crayon Vert, je vous remercie d'avoir accepté de nous recevoir et de parler de cette épreuve à nos lecteurs. Nous ne manquerons pas de suivre vos prochains travaux
.

mercredi 28 décembre 2011

Non, non, rien n'a changé

C'est l'histoire d'une trêve
Que j'avais demandée
C'est l'histoire d'un soleil            
Que j'avais espéré
C'est l'histoire d'un amour
Que je croyais vivant
C'est l'histoire d'un beau jour
Que moi, petit enfant
Je voulais très heureux
Pour toute la planète
Je voulais, j'espérais
Que la paix règne en maître
En ce soir de Noël
Mais tout a continué
Mais tout a continué
Mais tout a continué
Non, non, rien n'a changé
Tout, tout a continué
Non, non, rien n'a changé
Tout, tout a continué

Et pourtant bien des gens
Ont chanté avec nous
Et pourtant bien des gens
Se sont mis à genoux
Pour prier, oui pour prier
Pour prier, oui pour prier
Mais j'ai vu tous les jours
A la télévision
Même le soir de Noël
Des fusils, des canons
J'ai pleuré, oui j'ai pleuré
J'ai pleuré
Qui pourra m'expliquer que
Non, non, rien n'a changé
Tout, tout a continué
Non, non, rien n'a changé
Tout, tout a continué

Moi je pense à l'enfant
Entouré des soldats
Moi je pense à l'enfant                     
Qui demande pourquoi
Tout le temps, oui tout le temps
Tout le temps, oui tout le temps
Moi je pense à tout ça
Mais je ne devrais pas
Toutes ces choses-là
Ne me regardent pas
Et pourtant, oui et pourtant
Et pourtant, je chante, je chante
Non, non, rien n'a changé
Tout, tout a continué
Non, non, rien n'a changé
Tout, tout a continué

C'est l'histoire d'une trêve
Que j'avais demandée
C'est l'histoire d'un soleil
Que j'avais espéré
C'est l'histoire d'un amour
Que je croyais vivant
C'est l'histoire d'un beau jour
Que moi, petit enfant
Je voulais très heureux
Pour toute la planète
Je voulais, j'espérais
Que la paix règne en maître
En ce soir de Noël                                             
Mais tout a continué
Mais tout a continué
Mais tout a continué
Non, non, rien n'a changé
Tout, tout a continué
Non, non, rien n'a changé
Tout, tout a continué





Non, non, rien n'a changé
Tout, tout a continué
Non, non, rien n'a changé
Tout, tout a continué





Fantaisie colorée - heureux dénouement

Enfin une bonne nouvelle, dans un océan de drames.

On ne l'apprend qu'à présent,
le petit Vert Foncé dont nous avions en septembre relaté la  disparition a enfin été retrouvé il y a une quinzaine de jours.
Il a pu rejoindre sa famille qui le cherchait pour passer les fêtes avec elle.
Il est sain et sauf, fort heureusement, mais un peu de repos loin des indiscrétions journalistiques leur était nécessaire. 
    Ne manquez pas cependant dans notre prochaine édition l'interview exclusive qu'il a enfin accepté de nous accorder.
.
Malgré l'alerte enlévement, les recherches n'avaient longtemps rien donné.

      Il semblerait qu'il aurait été séquestré par un canapé non loin du lieu de sa disparition.
D'autres victimes auraient d'ailleurs été délivrées le même jour - une pile de très petit format, une pièce de 5 cents, deux papiers de bonbons et quelques miettes de gâteau. Ce secteur avait été pourtant exploré, mais il semble que les victimes aient été dissimulées dans une sorte de double fond revélé par une nouvelle fouille appronfondie.
      L'aspirateur, longtemps soupçonné, a par conséquent été innocenté. Il avait eu beau clamer qu'il n'y était pour rien, il faut avoer que nombreux avaient vu en lui un coupable tout désigné. comme quoi ilne faut jamais accuser sans preuve.

Le canapé, quant à lui, a été laissé en liberté, mais placé sous surveillance.

dimanche 25 décembre 2011

une chanson pour ceux qui sont loin

Sur ton bateau, matelot,               
Tu ne connais pas les saisons ;
Ça n'a pas d'importance
Pour la chanson !
Ça n'a pas d'importance
Pour la chanson !
 
C'est un Noël de France,
Ecoutez-nous bien,
Avec des chants, des danses
Autour d'un sapin !


 elle m'a tourné dans la tête, cette chanson quand j'ai vu repartir ce bateau l'autre jour, en pleine tramontane...
  - Où passeront-ils Noël ?
Seront-ils entre eux, en escale ou en mer ? et d'ailleurs, fêteront-ils Noël ? 
Des bateaux immatriculés bien loin, mais leur équipage vient d'ailleurs, souvent d'Asie, et leur cargaison d'un autre endroit encore. Port-Vendres est un port fruitier entre autres.

    Ceux du Trophée Jules Verne, de matelots, ils doivent être heureux, ils ont passé le Cap Horn et font route vers le nord, avec moins d'avance qu'ils n'en avaient au Cap, mais toujours bien dans les temps du record...

  et de penser à tous ceux qui  travaillent en ce jour

mon frère et d'autres, sur l'autoroute, pour que tout se passe bien pour ceux qui voyagent...
et tous les autres qui assurent les transports et la sécurité de ceux qui vont à la fête et des marchandises...

Les médecins, les soignants, car la maladie ou le malheur n'ont pas de trêve...
nos boulangers et autres, sans qui la fête ne serait pas ce qu'elle est...



La chanson, du couop je l'ai recherchée, elle est de Jean Naty-Boyer,
et je n'en connaissais en fait que le refrain et un couplet

C'est un Noël de France,
Ecoutez-nous bien,
Avec des chants, des danses
Autour d'un sapin !


En Australie, mes amis,
Vous avez un soleil de plomb
Ça n'a pas d'importance
Pour la chanson !
Ça n'a pas d'importance
Pour la chanson !

              
C'est un Noël de France,
Ecoutez-nous bien,
Avec des chants, des danses
Autour d'un sapin !


Sur ton bateau, matelot,               
Tu ne connais pas les saisons ;
Ça n'a pas d'importance
Pour la chanson !
Ça n'a pas d'importance
Pour la chanson !

C'est un Noël de France,
Ecoutez-nous bien,
Avec des chants, des danses
Autour d'un sapin !

Qu'il neige ou non, mon garçon,
C'est Noël et nous t'invitons
Viens partager nos danses
Et nos chansons !
Viens partager nos danses
Et nos chansons !

C'est un Noël de France,
Ecoutez-nous bien,
Avec des chants, des danses
Autour d'un sapin !

En même temps, les enfants,
C'est l'automne et c'est le printemps
Toutes les différences
Que nous vivons
Ont beaucoup d'importance
Pour la chanson !

C'est un Noël de France,
Ecoutez-nous bien,
Avec des chants, des danses
Autour d'un sapin !








Joyeux Noël où que vous soyez !

vendredi 23 décembre 2011

pour un autre Noël plus authentique, et pour un Noël toute l'année

     
   Nos lectures racontaient le temps des oranges de Noël. Notre commerce mondialisé nous offre les litchis, et autres mangues et passions, et même...
 toute l'année...



Les clémentines quant à elles sont sans pépins et si connues des petites mains expertes qu'une gourmande de 3 printemps sait les peler elle-même.
 Il faudra que je lui apprenne quelle rareté ça a pu être
 - d'autant que l'histoire du village en garde le souvenir.




merci, ma soeur, il sert encore tu vois
    Quant aux cadeaux, ils étaient d'autant plus beaux lorsqu'ils qu'ils étaient rares et souvent faits maison, avec patience, de laine ou de bois, ou rapportés en grand secret, pas "commandés"  dans une lettre au grand barbu grotesque qui se démultiplie à tous nos coins de rues et sur nos écrans.
- Commander un cadeau, aussi, quel non-sens ! Ou est l'émerveillement, la surprise, quand on a "commandé" ?  
Le barbu volant peut-il être plus merveilleux pour un enfant que l'amour des parents ?

D'autant qu'avec tous les "faux" P... N... 
 -  il ne faut pas les prendre pour des imbéciles -
on se croit obligé de leur raconter que malgré les imposteurs multiples, le "vrai", quelque part dans le grand Nord, se prépare en secret et viendra le grand soir... s'ils ont été assez sages.
    - C'est quoi, assez sages ?
Je ne connais pas de période plus fatigante avec les enfants que cette période de novembre-décembre où les catalogues de jouets circulent, ou les rayons "de Noël "ont fait le plein, où on les sonde :
     -  Qu'est-ce que tu aimerais qu'il t'apporte, le P... N... ?
...  oui, mais si tu n'es pas sage... attention !
Chantage au don? à l'amour ?
Et chantage parfaitement anxiogène... quel enfant n'a pas quelque caprice, maladresse ou colère à se reprocher ?
     - Et si à cause de ça, il me refusait mon cadeau ?
La crainte de mal faire étant source de nouvelles maladresses...
Et finalement...
... le bonhomme passe, et plusieurs fois même, à l'école, à la maison, chez les grands-parents pour les plus chanceux
- eussent-ils été parfaitement odieux pendant toute cette période d'effervescence,
ou justement... il ne passe pas, ou apporte une déception, aussi sage qu'on ait été.  Le P.N. est très inégalitaire...
Aussi bien, à quoi bon être sage l'an prochain?


Mes parents m'ont épargné ça, par bonheur, quoique, la mystification existait pour Saint-Nicolas, qui venait le 6 décembre... avec le Père Fouettard
- aïe aïe aïe, sait-il mes bêtises récentes? gare !
 Mais il ne s'agissait que de friandises. Et avec échange de cadeau, puisque nous préparions des carottes pour son âne.

 J'ai donc d'autant plus de mal à accepter cette imposture stupide.
Chez nous, à Noël,  on avait la joie de préparer nos propres cadeaux, on savait qui offrait et, important, on pouvait donc remercier, embrasser, recevoir et donner un câlin en prime.


Mais je suis encore passéiste et comme nostalgique, c'est absurde...


Alors que mon cadeau, il est là tous les jours !



depuis l'arrière-pays, à Banyuls: Puig Joan, tour de guet

 avec le matin qui se lève,
avec toutes les belles choses que l'on peut voir et entendre,
merveilles de la nature,


en Haut-Conflent

monde des petites choses à remarquer,

ou des grands spectacles qui coupent le souffle


il suffit de savoir l'accueillir
 regarder...
 écouter...
 admirer...
recevoir et remercier, rendre hommage, rendre grâce...


il cache son jeu, ailes supérieures repliées, mais lorsqu'il s'envole... on oublie de photographier tant on est surpris et ébloui : écaille chinée sur l'origan, Canigou


et surtout...
ne pas garder pour soi ce qu'on a reçu

Noël, oui, c'est tous les jours,
avec toutes les belles photos échangées entre amis,
avec tous ces messages d'amitié qui circulent,
chaque belle chose vue devenant 
cadeau à partager aussitôt
ou trésors engrangés qui recevront plus tard
leur bel "emballage" ou leur dédicace,

ou question à poser à quelqu'un qui s'intéresse au même sujet, mais qui s'y connaît mieux que moi :
   " ça plairait à Marie, ça plairait à Jacques et Thérèse, à Carlos ou à Michèle,
à Barbara, à Camille, à Debs, Joe, Sylvie, Bernard, Philippe, Ansgar ou Judy..."
   "il faut que j'envoie ça à Helena, à France, à Patrick, à Peer, à Philippe,
à Domi, à Papa, à Naashia, à Agnès, à Lisa, à Wanda, à Maryline
   ... ou à Régis, Jenny, Franck,  Serge,  Heidrun,  Peter, Carole, Wim, Corrado, Kate, Katia, Claude, Raphaël ou Christian, Brooks, Jean, Dan, Joël..."



je vous offre mon regard et vous m'offrez le vôtre,
plus riches de nos rencontres et de nos échanges,
témoins de la beauté du monde
et de nos efforts pour le préserver,
témoins aussi des actions encore à mener

     Joyeux Noël à tous ceux qui aiment !   

J'ouvre tout grand mon coeur
J'aime de tous mes yeux
C'est trop peu, pour tant de coeurs
Et tant de fleurs
Des milliers de jours, c'est bien trop court
C'est bien trop court
...

joubarbes - Batère, Canigou
sauterelle et son exuvie - Batère, Canigou


Col Mitja, Haut conflent, je ne me lasse pas de sa vue
 


jeudi 22 décembre 2011

Le givre _ Maurice Carême

Le givre

Mon Dieu ! Comme ils sont beaux
Les tremblants animaux
Que le givre a fait naître
La nuit sur ma fenêtre !
 
Ils broutent des fougères
Dans un bois plein d'étoiles,
Et l'on voit la lumière
A travers leurs corps pâles.
 
Il y a un chevreuil
Qui me connaît déjà.
Il soulève pour moi
Son front d'entre les feuilles
 
Et quand il me regarde,
Ses grands yeux sont si doux
Que je sens mon coeur battre
Et trembler mes genoux.
 
Laissez-moi, ô décembre !
Ce chevreuil merveilleux.
Je resterai sans feu
Dans ma petite chambre.
 
Maurice Carême


Une des premières poésies apprises à l'école. Une école de campagne, où j'avais eu la chance de pouvoir aller à la "petite école". Mes frères ont dû attendre, la seconde classe a été fermée, déjà des réductions d'effectifs, ou la désertification rurale ? Des souvenirs très ancrés de ces premières poésies. Maurice Carême était un des auteurs les plus fréquents.

Elle m'est revenue en mémoire, à peu de mots près,
 en voyant une photo,
c'est si rare à présent,
 de fenêtre givrée.
 A part les vitres des voitures, on n'a plus trop l'occasion de voir ça dans sa chambre.
Magie de l'hiver.
Magie pour maison peu chauffée,
ou chauffée tant qu'on met du bois dans le feu...
Matin frisquet...


mardi 20 décembre 2011

Le Père Noël est...

NOEL
           NOEL
                         NOEL
 à toutes les sauces,
dès avant la Toussaint,
overdose,
de pub, de folklore*, de conventions...
de fric, surtout...
Réjouissance obligatoire,
tentations et outrance de dépenses aussi,
et pensées convenues pour ceux qui n'en profiteront pas.
Tout ça pour rappeler
-  paraît-il, qui s'en souvient ?  - 
la naissance de celui qui fut envoyé  
humain parmi les hommes,
pauvre parmi les pauvres,
étranger parmi la foule des déplacés,
nu dans un abri de fortune,
"parce qu'il n'y avait pas de place pour eux à l'hôtellerie"

Bien sûr
imprégné ou non de cette signification,
chacun a tant besoin d'une occasion de se réjouir,
- malgré les soucis, malgré tout -
de gâter les petits, de retrouver son âme d'enfant
et de faire plaisir autour de soi.

Mais cet excès de clinquant et de marchandisation de la fête m'exaspère,
me sature,
et souvent me désespère...
et je ne suis pourtant ni seule, ni pauvre...
Décidément,
"Le Père Noël est une ordure"
- Ah lui alors... je n'en dirai pas plus aujourd'hui, ça ce serait changer de sujet - 

 * Ici, en plus, voir un sapin à côté des palmiers sur une place me paraît totalement surréaliste...  
 Quoique les petites lampes dans les platanes soient bien jolies aussi...

 Mais les plus beaux décors du moment les devancent si joliment








J'espère que pour chacun d'entre vous il y aura des personnes aimées avec vous ce soir-là,
et que vous aurez une belle soirée.

Chez moi ce sera sobre mais...
illuminé par un sourire aux quenottes "de lait" qui n'a connu que.. 3 Noëls seulement. Grande affaire ! 
Lorsque l'enfant paraît...

Ce qui ne m'empêchera pas d'avoir une pensée complice pour les sourires de mes amis 
et ce que nous avons pu partager cette année. 
Gratitude et chaleureuse conscience de leur bienveillante amitié.

Le texte ci-dessous, reçu par mail, me paraît utile,
malgré ses lourds sabots.
A chacun de voir...


Bonne soirée à tous 
 - et bon Noël !

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .


        Autres informations ….

   Comme vous le savez tous, la date de mon anniversaire approche.
Tous les ans, il y a une grande célébration en mon honneur et je pense que cette année encore cette célébration aura lieu.
Pendant cette période, tout le monde fait du shopping, achète des cadeaux, il y a plein de publicité à la radio et dans les magasins, et tout cela augmente au fur et à mesure que mon anniversaire se rapproche.
C’est vraiment bien de savoir, qu’au moins une fois par an, certaines personnes pensent à moi.
   Pourtant, je remarque que si au début les gens paraissaient comprendre et semblaient reconnaissants de tout ce que j’ai fait pour eux, plus le temps passe, et moins ils semblent se rappeler la raison de cette célébration.
   Les familles et les amis se rassemblent pour s’amuser, mais ils ne connaissent pas toujours le sens de la fête.

   Je me souviens, que l’année dernière il y avait un grand banquet en mon honneur.
La table de la salle à manger était remplie de mets délicieux, de gâteaux, de fruits et de chocolats. La décoration était superbe et il y avait beaucoup de magnifiques cadeaux emballés de manière très spéciale.

   Mais vous savez quoi ?
Je n’étais pas invité…j’étais en théorie l’invité d’honneur, mais personne ne s’est rappelé de moi et ils ne m’ont pas envoyé d’invitation.
La fête était en mon honneur, mais quand ce grand jour est arrivé, on m’a laissé dehors, et ils m’ont fermé la porte à la figure…et pourtant moi, je voulais être avec eux et partager leur table.
   En réalité, je n’étais pas surpris de cela car depuis quelques années, toutes les portes se referment devant moi.

    Comme je n’étais pas invité, j’ai décidé de me joindre à la fête sans faire de bruit, sans me faire remarquer.
Je me suis mis dans un coin et j’ai observé.
Tout le monde buvait, certains étaient ivres, ils faisaient des farces, riaient à propos de tout. Ils passaient un bon moment.
   Pour couronner le tout, ce gros bonhomme à la barbe blanche est arrivé, vêtu d’une longue robe rouge, et il riait sans arrêt : ho ! ho ! ho ! il s’est assis sur le canapé et tous les enfants ont couru autour de lui, criant : « Père Noël ! Père Noël ! Comme si la fête était en son honneur !

   A minuit, tout le monde a commencé à s’embrasser, j’ai ouvert mes bras et j’ai attendu que quelqu’un vienne me serrer dans ses bras et… vous savez quoi… ? Personne n’est venu à moi.

Soudain, ils se sont tous mis à s’échanger des cadeaux.
Ils les ont ouverts un par un, en grande excitation. Quand tout a été déballé, j’ai regardé pour voir si, peut-être, un cadeau était resté pour moi.
Qu’auriez-vous ressenti si, le jour de votre anniversaire tout le monde s’échangeait des cadeaux et que vous n’en receviez aucun ?
J’ai enfin compris que je n’étais pas désiré à cette soirée et je suis parti silencieusement.
Tous les ans ça empire.
Les gens se rappellent seulement de ce qu’ils boivent et mangent, des cadeaux qu’ils ont reçu, et plus personne ne pense à moi.
J’aurais voulu pour la fête de Noël cette année, que vous me laissiez rentrer dans votre vie.
   J’aurais souhaité que vous vous rappeliez qu’il y a plus de 2000ans de cela, je suis venu au monde dans le but de donner ma vie pour vous, et en définitive pour vous sauver.
Aujourd’hui, je souhaite seulement que vous croyiez à cela de tout votre cœur.
Comme nombreux sont ceux qui ne m’ont pas invité à leur fête l’an passé, je vais cette fois organiser ma propre fête et j’espère que vous serez nombreux à me rejoindre.

En guise de réponse positive à mon invitation, partagez ce message au plus grand nombre de personnes que vous connaissez. Je vous en serai éternellement reconnaissant. Je vous aime très fort !
Jésus
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

A ce texte un peu trop raccoleur, moralisant,
visiblement de la plume trop aigrie d'un disciple frustré,
j'ajouterai seulement le rappel de cette Parole :

"Ce que vous faites au plus petit, c'est à moi que vous le faites"