samedi 31 mars 2012

insecticide dangereux

Astragalus monspessulanus?

respecter les abeilles, c'est essentiel
 J'ai beaucoup d'estime pour elles, malgré l'incident de l'an passé. Et je suis donc curieuse de ce qui les touche.



Chrysanthème des moissons

je les ai observées longuement butinant sur ces lauriers,
 sur l'envers des feuilles, qu'y trouvaient-elles?

Cinéraire maritime

  Les apiculteurs ont dénoncé depuis longtemps l'utilisation des insecticides. Plusieurs marques spécialement dans leur collimateur depuis plusieurs années. Deux ont été interdites, et les applications d'insecticides en général durant les périodes de floraison. 
  En fait, ils avaient noté des coïncidences mais on vient d'en avoir la preuve grâce aux récentes études concernant deux "néonicotinoïdes" (c'est le point commun des deux substances étudiées)  et de savoir comment les abeilles soumises à certaines substances deviennent incapables de s'orienter, alors que les colonies de bourdons prennent moins de poids et se reproduisent moins bien.
  www.midilibre.fr



un tilleul bourdonnant

 Les colonies sont en danger, menacées de toutes parts...
par des maladies ou des prédateurs naturels, tels le frelon asiatique (arrivé par le commerce international - à l'insu des hommes certes, mais par leur activité).
 Pas besoin d'en rajouter. Tous les apiculteurs, dans toutes les régions*, comptent leurs pertes (vidéo, Aube).
  On assiste même à des vols de ruches, un comble ! Parfois, c'est un coup de folie...
        (*Sauf peut-être en ville, où paradoxalement, les abeilles trouvent   
                  sur toute l'année mieux à se nourrir que dans certaines campagnes
                  - ou sévissent monoculture et disparition des espaces naturels.
                  Mais les jardiniers des balcons ont parfois aussi " l'insecticide facile ",
                  et les villes qui tentent l'expérience ont à coeur de les éduquer.)


  Alors quand un facteur d'origine humaine pourrait être éliminé, les apiculteurs alertent mais semblent crier dans le désert. Et font appel à l'Etat et au public...
  - Quoi... quelques apiculteurs pas contents voudraient empêcher les chimistes de vendre leurs produits miracles et les producteurs de "défendre" leurs cultures ?

Rucher au soleil du matin, en pleine garrigue.
 Viennent-elles de si loin, celles que je vois dans mon jardin ?
 Seulement voilà, pour les apiculteurs, qui ne sont pas que des "exploitants" mais souvent aussi des scientifiques ou du moins des curieux de nature, il ne s'agit pas seulement de leur profession, il ne s'agit pas (pas que) de baisse sur un seul aliment, le miel, aussi succulent et bénéfique soit-il, ni de menaces sur une seule espèce animale, ce qui serait déjà fort grave, et pas seulement pour les apiculteurs...
  Ils le savent, ils le répètent, c'est bien plus grave !
  Et ils se voient donc, eux et leurs protégées, comme de véritables "Sentinelles de l'environnement".

   "Si l'abeille venait à disparaître, l'humanité n'aurait plus que quelques années à vivre."

 Car la pollinisation, qui l'assurera si les insectes viennent à manquer ?
Si certaines plantes confient cette tâche au vent, pour le plus grand malheur des asthmatiques et autres allergiques* une énorme part d'entre elles dépendent totalement des insectes.  Qui vont de fleur en fleur en transportant le pollen. 
(* allergies qui ne doivent d'ailleurs pas qu'au pollen
leur augmentation et leur gravité croissante...
Les pollens ont une surface granuleuse
elles-mêmes sensibilisantes - et en matière d'allergies,
un organisme déjà agressé surréagit davantage, tout s'additionne...)


bourdon sur clarkia, mais ils sont très utile au potager aussi (tomates)

autre plante ornementale - arbousier

 Les bourdons jouent également un grand rôle, ainsi que les abeilles sauvages, or ce ne sont pas seulement les productrices de miel qui sont gravement menacées.
 La reproduction des plantes et donc la biodiversité et une grande partie de notre alimentation le seront aussi si ces butineurs sont en déclin






encore des réserves de curiosité?
un blog  apicole (mais pas seulement) où on présente aussi les abeilles sauvages.




vendredi 30 mars 2012

Argelès offre des fleurs de toutes saisons


Malgré le gel qui a grillé bien des choses...


                            il restait beaucoup de fleurs dans les rues - aux fenêtres surtout, car il n'y a guère de place sur les trottoirs étroits
- certaines inattendues !



celles-ci n'ont pas besoin d'arrosage, et comme la maison semble vide, c'est idéal
- même le volet est faux




j'ai déjà montré le rez-de-chaussée




C'est sur la place de l'église
que m'attendait
 la plus grosse surprise





Sous le regard de St Côme et St Damien,
 à qui l'église -en face- est dédiée


 une explosion de fleurs s'échappe de la boutique
"rosarum Flora"
... sortie du pinceau de Bernard Gout.

Je ne l'avais pas remarquée à mon dernier passage - et pour cause, elle n'est là que depuis 2011.
Mais je l'avais vue en photo sur la page dédiée à l'auteur par le site "Trompe-l'oeil" lorsque j'avais cherché à en savoir plus sur la fresque de Prats-de-Mollo
 -sans reconnaître le lieu où elle avait été installée. Il faut dire que m'y étant précédemment promenée un jour de marché, je n'avais pas regardé particulièrement les façades.
(cliquer ici pour voir les photos avant-après prises par l'auteur)


Un travail remarquable.
Le haut du mur, qui est un vrai mur des anciens remparts, a été biaisé, et la fresque commence sur ce biais: les pierres de la partie verticale sont vraies, celles du biais habilement reconstituées, tout comme la souriante fleuriste.


  Et il faut changer d'angle de vue pour comprendre que la fenêtre seule est réelle (mais pas les volets)

mercredi 28 mars 2012

Argelès, ville républicaine, fleurie et artiste

ville républicaine...



Déambuler rue de la Liberté, ou de l'Egalité, ça peut se faire en bien des endroits je suppose... mais une telle concentration, c'est remarquable.
 ...Fraternité, mais aussi Révolution, Paix, Prévoyance, Tolérance, 14 juillet,


belle façade sud
 avec ses volets bleus encadrés de blanc
Je me suis demandé devant l'école de musique lequel des beaux  platanes de la place est "l'arbre de la liberté" planté dans bien des communes à l'époque.








toujours ces belles fenêtres


 Sans parler de toutes les célébrités, de Robespierre à Danton,  tout un idéal décliné à travers les plaques de rue du centre ancien.
Ce qui n'empêche pas la place de l'église d'être un haut-lieu communal, dans tous les sens


J'ai fait trop de photos sur cette place,
il me faudra une page spéciale

ville fleurie...



ça, c'est le moins qu'on puisse dire ! En pleine terre ou en pots, ça pousse de partout, dans les rues les plus étroites.



Ici et là, évidemment, je repère les dégâts de ce mois de février terrible. Les bougainvillées sont roussies, une pitié. Même en pleine ville la végétation a beaucoup souffert. Surtout dans les rues orientées ouest-est. Il me faudra revenir pour voir à une saison plus favorables tous ces beaux décors


voir autres photos (des étages) dans le message suivant





Mais certains ont trouvé la parade... et leurs fleurs sont moins vulnérables.


 






ville artiste...





De boutiques bien décorées en maisons particulières aux façades pleines de clins d'oeil, trompe-l'oeil, belles ferronneries, céramiques, savant mélange des matières, pierre et brique, bois
et en passant par les aménagements collectifs,
un régal !


pierre (ici appliquée -schiste ou galet, mais souvent matériaux de base)
 souvent associée à la brique en motifs savants.
Pochoirs fleuris, céramiques...

"mes" jolis volets en version large, et belles grilles toujours,
et une des nombreuses moustiquaires du quartier.
En bleu, c'est encore mieux, et ça fait chanter la couleur de la tuile

pierre et brique,
et une liane qui a moins souffert que ses voisines

 appareillage, fréquemment utilisé,
de petits morceaux de brique complétant les pierres irrégulières.
Et belle ferronnerie évoquant la vigne
- qui court aussi pour de vrai sur la façade




des yeux qui vous observent dans la ruelle:
les noeuds de la porte ont inspiré quelqu'un




à suivre...

dimanche 25 mars 2012

comme Alice a suivi un lapin...

Comme Alice a suivi le lapin blanc

j'ai suivi un chat
               -de l'autre côté du miroir, en quelque sorte...

Le chat
 n'était pas complétement blanc,
 ne semblait pas pressé,
et se moquait bien de moi,


et moi
je ne l'avais pas vu de prime abord,
toute occupée à photographier, sous un soleil enfin revenu, des amandiers à leurs derniers feux - et sans vent, quel luxe, on sortait d'un mois d'enfer.

Je profitais d'un voyage que j'avais dû faire ce matin-là à Argelès pour goûter la douceur de l'air, m'y promener un peu avant de rentrer. Poster quelques courriers tout d'abord... mais cet amandier près de la Poste méritait quelques vues de près.

Le nez dans le viseur, je me régale...



Le chat,
j'ai fini par l'apercevoir ensuite,
 mais il était de fait déjà présent
-à mon insu- sur la première photo.
quand les feuilles sortent, les pétales neigent, c'est maintenant ou jamais,
il en reste quelques unes entières
-Clic... clic... clic...

mais... tu étais là toi ?
-alors là, quelle surprise ! 
-dis... tu veux bien poser pour moi ?

Qui ne dit mot consent, non?
- visiblement il se moque bien de ma présence et d'avoir son portrait 
 -il y a quelque chose, ou quelqu'un, qui le captive
 derrière mon dos, de l'autre côté de la rue
 Il a sauté à terre, et il a disparu...
et moi après une dernière photo, j'ai décidé d'emprunter le passage en face, un escalier que j'ai déjà souvent regardé, au passage, en voiture...
"Musée - Place des Castellans", disent les pancartes...
    C'est vrai que la vieille ville est sur une petite butte - j'ai eu l'occasion déjà, un jour ou l'autre, d'y flâner sur le marché, mais je ne suis jamais passée par là.

L'escalier débouche sur une coursive, puis sur une charmante petite place, avec une fontaine, et des bancs.
Je me réserve de revenir m'y asseoir au soleil, mais j'ai envie de marcher, pour le moment



De beaux volets "catalans" ou non, comme j'en collectionne, fermés pour beaucoup d'entre eux, des décors de pierres et briques structurant les façades.


les fameux volets, et leurs jolies grilles de balcons,
sont la plupart du temps associés à de hautes fenêtres avec imposte

La Casa de l'Albera "Centre d'interprétation de l'Albère" est là. Le chat aussi, d'ailleurs !
Je me suis promis d'y venir un jour
                - avec moi, c'est toujours "un jour"... 
C'est encore un peu tôt, il faudra que je repasse.
En prenant le temps, pas au hasard...
... Et que je télécharge le programme.

Je m'échappe par une petite rue...


Puis une autre... trésors à chaque pas...
 la promenade ne fait que commencer... mais il vaudrait mieux que je change de page