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| pauvre petite figue de Barbarie tombée et explosée, roulée dans l'eau . Pas un endroit pour germer, le goudron. Elle rit jaune... |
Cicatrices dans le paysage
Novembre 2011, il pleut...
Il pleut et il repleut...
les dépressions s'enchaînent...
il a plu, il pleut ou il va pleuvoir...
coups d'est...
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| 8 novembre - une coup d'est vient de s'achever |
Il pleut...
Il en fallait !
Mais que ces jours sont sombres !
Rester à l'intérieur, malgré tout bien occupée, je sais faire, mais je ne sais pas le transmettre. Chacun son tempérament.
Nous partons quelques jours, lassés. Aucune perspective d'amélioration de la météo. Rien à attendre.
Et en effet, ça ne s'améliore pas. Pas de regrets.
Et ça finit par des excès. C'est par téléphone, puis par la radio et la télévision que nous apprenons les dégâts. Cerbère et Banyuls ont connu l'inondation dans la nuit du 19 au 20 Novembre. Au nord des Albères, Saint-André et Sorède également.
Un orage monstrueux. Après et avant d'autres pluies.
A Cerbère, des voitures emportées, les bâtiments le long du Ribéral brutalement envahis. L'eau est montée d'un coup, en pleine nuit, un bouchon qui s'est formé et qui a sauté d'un coup, semble-t-il. Les pompiers vident l'école maternelle... Comme les tampes n'étaient pas fermées, m'a-t-on dit ensuite, les quais ont été envahis, les rez-de-chaussée aussi. Est-ce que ça aurait changé quelque chose ?
A Banyuls, l'eau est venue du petit rec du marché. Pas de la Ballaurie. Les bassins écrêteurs ont joué leur rôle, ou le nuage n'est pas passé partout, il a épargné l'arrière-pays.
Et la rivère est large et profonde.
Là ou il est passé, le paysage s'en souvient...
Les routes, les vignes... ravinées ou recouvertes...
les plages aux troncs échoués...
Boue, cailloux et roches un peu partout, sur la route à notre retour, deux jours plus tard.
La pluie vient de cesser. La circulation est rétablie. Les talus effondrés, ou des ravines qui ont déversé des monticules de terre et de cailloux.
Entre Port-Vendres et Paulilles, le mur de béton continu qui fait glissière a été poussé en contrebas.
Entre Banyuls et Cerbère, la piste du haut est barrée – de toute façon, il ne faut jamais la prendre pendant et après une grosse pluie.
Sur la 114. au niveau des Espérades, la chaussée a été carrément bosselée, soulevée - et envahie, mais on l'a déjà bien dégagée. Le chemin venant de l'émetteur a déversé bien plus que le busage ne pouvait accepter.
Sur la 114. au niveau des Espérades, la chaussée a été carrément bosselée, soulevée - et envahie, mais on l'a déjà bien dégagée. Le chemin venant de l'émetteur a déversé bien plus que le busage ne pouvait accepter.
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| Aux Espérades, un revêtement tout neuf en décembre. A l'arrière-plan, le chemin de l'émetteur. |
Les ruisseaux qui vont se jeter à Peyrefite coulent et cascadent. Leurs lits se sont élargis - ou la végétation qui les masquait a été emportée. Les buissons des rives sont couchés.
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| cascades de déchets, vieux sacs de chaux ou d'engrais, j'imagine. Ils sont fréquemment empilés sous de grosses pierres. Tout est descendu. C'est très moche. Celui qui les a vidés a été mal inspiré de ne pas les emporter. |
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| effondrements sur le bas côté, la route n'est pas touchée |
Mais au pont suivant, bien plus que des sacs:
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| aval (31 décembre) : l'eau ne coule plus. On y voit mieux. Sous la voûte, il ne reste que les deux-tiers du passage. |
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| depuis la route, en aval - rive droite |
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| aval vu depuis le pont |
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| amont du pont, un arbre de la rive pris d'assaut par les dépôts. |
Les ruisseaux qui vont se jeter à Peyrefite coulent et cascadent. Leurs lits se sont élargis - ou la végétation qui les masquait a été emportée. Les buissons des rives sont couchés. (photos ultérieures, bien après la crue - 31/12)
Mais d'où c'est venu tout ça ?
- de la route du haut, principalement.
mais je crois que ce message n'acceptera plus de photo supplémentaire. > A suivre...
ça disfonctionne...
RépondreSupprimerJ'ai retrouvé ma mise en page toute chamboulée...
Désolant !
désolée...
Mais qu'est ce donc que cette "cicatrice" ?
RépondreSupprimerOui, les catastrophes naturelles ont fait bien des dégâts partout dans le monde encore cette année et tant de pauvres gens en ont été les victimes que ces quelques détritus portés par le vent semblent dérisoires ...
Douce journée.
A suivre...
RépondreSupprimerBlogspot "m'a fait de tout", comme on dit ici des enfants désobéissants, et m'a plantée là, mon projet était trop mong pour lui ou bien?
Mais ça vient, je me remotive... tu as raison de m'interpeler
NB, pas le vent sur ce coup là, les torrents temporaires
La force de l'eau est difficile à imaginer. Heureusemnt que la zone est peu habitée. Dans nos régions méditerranéennnes les gens du cru connaissent ces couloirs de ravinement et savent combien il faut limiter le ruissellement et couper les pentes pour éviter que l'eau ne prenne de la vitesse.
RépondreSupprimerJe me pose la question de savoir ce qui est sur la première photo!
(réponse supprimée par erreur de manip, je répare)
SupprimerLa zone du trou et du torrent qui en a transporté les matériaux n'est pas habitée, heureusement.
Mais les dégâts dans le village de Cerbère, très importants (voir les liens), ont procédé d'un même phénomène lors de cet orage exceptionnel qui a concerné une bande très étroite finalement.
Les vignes du haut n'ont effectivement pas été refaites avec murettes et agulles lors de la création des coupe-feu -on dit "des rabaixades" je ne sais pas si j'écris bien.
Les routes ont visiblement détourné les eaux toutes vers le même endroit. J'ai vu certain passage de route qui semble n'avoir pas été sollicité, au sud de la ligne.
J'en rajouterai la photo si je peux.