mercredi 23 mai 2012

belles et aimées - moi je n'y connais rien mais j'aime les voir

Belle surprise hier matin

Partie un bon quart d'heure plus tôt en fonction du mauvais temps (on ne voyait rien, pas question de rouler vite ni de doubler), j'ai eu le temps de retourner à la voiture chercher mon appareil en voyant cette belle collection dans le parc des thermes.



 Toutes des décapotables aux plaques allemandes,
pas toutes allemandes de fabrication par contre (Peugeot, MG)
2 modèles semblables de cette BMW qui m'a beaucoup plu



j'ai aussi flashé pour cette rouge, je ne sais pas la marque, ça ressemble à une Coccinelle, mais ça n'a pas l'air d'en être une




Certains chargeaient déjà les bagages, d'autres regardaient sous les capots
- partage admiratif ou entretien?
 Ils sont partis bien avant que je ressorte,  sous la pluie, dommage pour eux,
je me suis félicitée d'être venue en avance !




ça semble être une pratique courante en cette saison, les rallyes.
 Je suis partie rapidement samedi passé comme j'étais attendue, et n'ai pas vu le rallye du Val d'Ajol, à Plombières également.



Par contre le samedi précedent j'avais pris quelques photos à Bains, dans le parc thermal également, du Rallye "Lorraine Auto Passion" - le nom était sur la tente.
Autres catégories et moins de véhicules aussi.





(photos à rajouter - je n'ai pas accès à la version Picasa corrigée, je dois faire une manip
 -plus tard ça va fermer)

masquer les plaques est un peu fastidieux mais j'ai trouvé comment faire - je suppose que c'est plus correct de ne pas les faire apparaître.
Si une photo gêne quelqu'un cependant je peux la supprimer - me le dire

mardi 22 mai 2012

mai pluvieux

 
une pivoine bien lourde de pluie,
bien penchée à peine éclose...
je ne savais pas que ça existait en jaune
(Plombières, samedi)
 
mais après la pluie le beau temps (même jour au retour)
il y en a même ( dont moi) qui cherchaient l'ombre



mais dépêchez-vous quand même de venir à table, ça va s'envoler sinon







Hier


il a plu et il pleuvra encore (hier ) - et de fait, gros orage sur les minuit
La Fontaine au Bois, Bains

  
mais du coup  c'est vert !
prés fauchés lundi 14, et le lendemain les andains étaient plein de gelée blanche
J'ai observé presque à chaque passage depuis un rapace en survol :
 aubaine pour lui, les campagnols à découverts




trace de tracteur dans le champ

visiblement le sable avait coulé (voie romaine, aval du carrefour, près du banc)
je ne me suis pas arrêtée ce matin (beurk - dans le crachin),
mais on ne voit peut-être plus les brins d'herbe après ce nouvel orage


pas d'autres amateurs ?
ils ne savent pas ce qu'ils ont manqué
   
intensité dramatique entre le vert fluo, le soleil et les gris bleus
Je n'ai pas suvraiment  le rendre sur les photos, mais c'est ça qui m'avait fait stopper au carrefour, puis marcher sur la voie romaine...
 - le rapace n'y était pas
il n'a plus faim à cette heure-là,
ou les campagnols ont déménagé
- il ne les a tout de même pas tous exterminés...


mardi 15 mai 2012

Delle, château médiéval (disparu), mairie (l'ancienne maison du Bailli)


L'ancien château de Delle et la Maison Feltin (Territoire de Belfort)

J'ai recopié les explications, comme fil-guide à mes photos

Le château de Delle



Le château médiéval se trouvait au sommet de la falaise qui domine l'angle nord-ouest de la vieille ville. Construit sur une plate-forme que l'on avait détaché du côteau au moyen d'un fossé creusé de main d'homme, il permettait de surveiller le confluent de l'Allaine et de la Batte, en même temps que le passage de l'ancienne voie romaine Mandeure-Kembs qui était devenue au Moyen-Âge l'axe reliant le comté de Montbéliard à l'Alsace

Sa date de construction exacte est inconnue. On sait seulement que le 31 décembre1231, les propriétaires de Delle, les bénédictains de l'abbaye anciennne de Murbach qui détenaient le domaine depuis 736, décidèrent de mettre fin aux querelles entre les comtes de Montbéliard et de Ferrette en le confiant à Henri VII, fils de l'empereur germanique Frederic II. Une des conditions de la donation était que la cité soit entourée de murailles. Delle devint ainsi une ville forte en même temps que le chef-lieu d'une seigneurie appartenant en propre aux ducs puis archiducs autrichiens. Englobée dans les terres de l'Autriche antérieure, sa gestion fut désormais assurée par une Régence installée en Alsace, à Ensisheim. Un représentant seigneurial résidant en ville, le bailli, était chargé de veiller aux intérêts particuliers des propriétaires. En même temps, il assurait les fonctions de prévôt détenteur de la justice et de châtelain chargé de la garde et de l'entretein de la fortification.

L'aspect originel de l'édifice est mal connu. Les rares documents que l'on possède à son sujet, notammment un plan et une description, datent surtout du XVII° siècle, mais il avait probablement peu changé depuis sa construction entreprise au XIII° siècle ou peut-être seulement au début du XIV°siècle.
  Le château se présentait sous la forme d'une imposante forteresse carrée renforcée par une tour à chaque angle. La plus grosse des quatre, au nord-ouest, servait de donjon et protégeait un éventuel danger pouvant survenir du coteau voisin. A son pied s'ouvrait la porte principale, fermée par un pont-levis qui permettait de franchir une partie du large fossé dédoublé à cet endroit par un mur érigé sur un talus central. Les différents bâtiments appuyés à la face interne du mur d'enceinte abritaient l'habitation seigneuriale, la chapelle, la caserne de la garnison, des granges et écuries ainsi que le logement du portier et définissaient une cour intérieure dans laquelle se trouvait l'indispensable puits. La restitution proposée ci-dessous, réalisée à partir de documents d'archives, donne une idée de l'apparence que le château de Delle dut présenter tout au long du Moyen-Âge et jusqu'à sa disparition au XVII° siècle..




Régulièrement entretenu par les familles nobles successives à qui les archiducs la confiaient en ... de remboursement d'emprunt, la forteresse resta entre les mains autrichiennes jusqu'à la conquête française de 1636 puis elle tomba dans le domaine royal. En 1659, Louis XIV en fit don au cardinal de Mazarin en même temps que la ville et d'autres terres alsaciennes. Ses héritiers profitèrent ainsi de la donation jusqu'à la Révolution, à l'exception toutefois du château lui-même.
    En effet, en 1673, à la suite d'une visite d'inspection du Maréchal de Turenne en Alsace, le roi prit la décision de démolir un certain nombre de places-fortes pour éviter qu'elles ne retombent un jour entre des mains ennemies. Celle de Delle était sur la liste. Des mineurs envoyés de Giromagny* vinrent y placer des explosifs et la transformèrent en monceau de gravats. Une partie des éléments provenants de sa démolition fut alors récupérée et servit à la construction de maisons dans la Grand-Rue. Le reste fut abandonné sur place. Seuls subsistent aujourd'hui le puits ainsi que les anciens fossés partiellement comblés.

 ZUT alors ! Voilà donc pourquoi Delle n'a pas eu l'honneur d'être fortifiée par Vauban !

*Les mines de Giromagny étaient également une possession de Mazarin (une maison, la maison des mineurs, y porte encore son nom), tout comme l'étang du Malsaucy, où ont lieu les Eurockéennes.

voir aussi l'article -octobre 2010- de Yves Michalet, page 12 de la revue municipale : http://www.delle.fr/www/modules/modDelleInfo/f/DI-77.pdf

 *****

La maison Feltin

(Actuellement Mairie)



La maison Feltin, devenue l'Hôtel de Ville en 1997, date de 1581 comme l'indique la pierre millésimée ornée de deux écussons que l'on peut voir à côté du portail de la tourelle. Cette plaque porte l'inscription latine SEQUITUR FORTUNA LABOREM ce qui peut se traduire par « Le travail engendre la fortune » . C'était la devise de Louis Lavardet, prévôt, en même temps bailli de Delle, qui fit construire l'édifice à la place d'une demeure plus ancienne qui appartenait aux Sieurs de Ferrette et au pied de la terrasse du château dont il avait également la garde.

L'aspect extérieur de la maison est assez proche de celui qu'elle avait à l'origine. De forme rectangulaire, adossée à la muraille nord de la ville, complétée par la tourellle qui s'appuie contre son pignon est, elle était agrémentée côté sud par une façade en pierre de taillle percée de fenêtres à meneau et accolades dont il reste des éléments au niveau du premier étage et par le portail à colonnes qui orne aujourd'hui l'entrée de l'escalier à vis.

le portail à colonnes,
déplacé de la façade à la tourelle


A la mort de Lavardet dans les premières années du XVII° siècle, la maison passe entre les mains de différentes familles nobles, d'abord les Ferrette de 1623 à 1668 (à contrôler, 68 ou 88?)*, puis les d'Ingersheim et les ... les années suivantes, puis les M... à partir de 1680, propriétaires qui y résidèrent successivement sans la modifier de manière notable.
*Tous les surlignages correspondent à des doutes - je n'ai pas pris de notes sur place, je ne lis pas bien sur la photo


En 1723 elle devint la demeure de Jean-Henri Doug, fils d'une famille bourgeoise de la ville, qui était devenu bailli de Delle en 1714, pour le compte du propriétaire des lieux, le duc de la Meilleraye, seigneur de Mazarin. Avant de s'y installer, Doug lui fit subir d'importantes transformations.


Des baies modernes remplacèrent les vieilles fenêtres d'origine, la disposition intérieure fut profondément remaniée et la grande salle de réception, actuellement salle du conseil, s'orna d'un plafond à caissons réalisé en chêne auquel vinrent plus tard s'ajouter de magnifiques boiseries murales.
on voit encore des traces de la modification
Les caissons ornés de sous-toitures se retrouvent sur d'autres bâtiments dellois.


 Enfin l'accès aux appartements situés dans les étages ne se fit plus par la façade mais par la tourelle dont l'entrée fut embellie par le portail à colonnes déplacé pour la circonstance. En même temps on remplaça la muraille de ville entre la maison et la falaise du château par un mur moins épais contre lesquels s'appuyèrent extérieurement la tour carrée et intérieurement la galerie de bois qui existent toujours.

l'escalier semble en travaux.
Depuis que le bâtiment abrite la Mairie,
il a servi de décor à la sortie des mariés.

cette tour aurait donc été absente de la construction initiale


le château se trouvait au-dessus de ces escaliers (arbres espacés) si je comprends bien

derrière la maison, la tour carrée,
et la rue du Château qui contourne les anciens remparts.
La tourelle et le portail à colonnes sont hors-champ à gauche.
La galerie de ce côté n'existe plus.
La piste cyclable internationale
traverse la rue du Château puis la cour de la Mairie

côté est 


  De l'autre côté de la maison, un grand bâtiment abritant granges et écuries doubles s'éleva perpendiculairement à la muraille, à proximité immédiate du puits. Enfin, en avant de la façade principale, le propriétaire fit les jardins à la française qui, encore en 1992, s'étendaient jusqu'à l'angle de la Grand'rue, où ils s'ouvraient par un portail monumental.
la Grand-rue
fontaine et escalier monumental du côté de l'emplacement du château


Le bailli vécut dans ces lieux jusqu'à sa mort en 1745 puis le domaine, qui comprenait en autre la plateforme du château ainsi que des champs et des vergers s'étendant tout le long de la muraille nord jusqu'à l'autre angle de la ville, passa aux mains de son fils qui y résida à son tour.

D'abord avocat puis conseiller au conseil Souverain d'Alsace, François-Henri de Doug reçut sa nomination de Président de l'assemblée provinciale en 1768, ce qui l'obligea à quitter Delle pour Colmar. La propriété fut alors vendue en avril 1770 à une famille de cultivateurs fortunés venue du Haut-Doubs les Vautherin.
  C'est entre les mains de leurs descendants, les Gromier puis les Feltin que la maison, ainsi que la moitié ouest des dépendances est restée jusqu'à son rachat par la ville en 1993. Quant aux granges et écuries du XVIII° siècle, elles furent remplacées en 1881 par un nouveau bâtiment construit plus en arrière, celui qui fut remplacé en 2001 et qui abrite aujourd'hui les Services Techniques de la ville.
Cette propriété et son verger, situés au nord de la rue du château,
sous le coteau, faisaient donc partie du domaine.
 Les murs en sont-ils aussi vieux ?

la piste cyclable vient du nord sous le coteau
et traverse la rue du château

 
Le bâtiment des services techniques
- euh oui, bon, je l'avais redressée,
mais pas dans mon ordi, pardon: c'est ici


lundi 14 mai 2012

méditations de curiste solitaire



Méditations de curiste solitaire

(oui, enfin, non, pas tout à fait)

Me voici "installée" dans le rythme cure.


Plombières dans la vallée de l'Augronne

les calthas des marais sont en pleine beauté

L'Augronne, en amont de ¨Plombières

pulmonaire
comme chez la vipérine, ses fleurs mêlent le rose et le bleu au fil de la maturation

Bien profité des deux premiers après-midi - avant la pluie : marche organisée autour de Plombières le premier jour (resto sympa) et visite vendredi de la Manufacture de Bains (très intéressante, autres photos ultérieurement; ouverte tous les jours mais visite guidée seulement deux fois par mois, déjà manquée l'an passé, j'ai préféré ne pas différer).


Donc pas vraiment pris le temps d'une connection jusque là.
Réussi à en obtenir un 1/4h samedi à l'Office du tourisme avant la fermeture de midi. Forcément, j'avais pris le chemin le plus long...
Le temps de parcourir le courrier, pas d'y répondre... Pas même d'ouvrir la facture EDF...


Mais pas eu le courage d'y retourner l'après-midi (plusieurs kilomètres, voiture) ni dimanche matin. Le coup de fatigue du 3° jour. Enorme sieste !!! et un peu de ménage pas du luxe (week-ends de travaux et ménage, ça ne va pas ensemble)
A donner presque envie d'acquérir un I-phone (et l'abonnement qui va avec...). Moi, accro ?

J'ai décidé de composer mes messages en différé, au calme, et de les copier-coller quand je pourrai me connecter.
  • Mais comment on faisait quand il n'y avait pas tout ça ?
« Longtemps » ici, les portables ne « passaient » pas.
Tombée sur un "vieux" Science et Vie -1992- qui fait miroiter tout ce qu'on pourra faire avec un téléphone mobile "quand toutes les villes posséderont des bornes"...

20 ans et déjà totalement dépassé !
Relate l'expérience « pilote » du Bi-Bop sur Strasbourg (Sagem, Matra et Dassault AT)
  • à étendre ensuite à Paris – et, pourquoi pas, utilisable « d'ici quelques mois » en Allemagne ( si, si, réseau en création...)
* moins de 200g, tient replié dans une poche
* 30F par mois (oui oui, francs) ou 1800F à l'achat - plus communications (prix normal plus 0,80F la minute) « très compétitif par rapport au radio-téléphone »
* fonctionnant en appel, mais pas en réception ! Mais, bon... envisageable prochainement, en se signalant à la borne près de laquelle on arrive
* 6 appels possibles simultanément par borne (il y en avait 750, bientöt 1500), fonctionnant dans un rayon de 50 à maxi 200m.
    - Si on est le 7° ?


    - Eh bien, il suffit d'attendre ou de changer de secteur.

Dans Bains


Dimanche d'anniversaire. Plaisir de retrouvailles et excellent repas...
Aussi bien, mes projets touristiques ne tenaient guère devant la fatigue et le vent soutenu - la bise (purée... ça caille ! apprécié l'écharpe et les manches très longues pour la virée du matin). Mais la bise m'a permis d'allumer le feu qui n'avait pas voulu prendre jeudi. Malgré force journal sec et petit bois emportés de chez les parents, j'avais dû renoncer pour ne pas enfumer la maison. Parce que... juste la véranda pour chauffer les vieux murs fermés depuis plusieurs semaines... - Et encore: le dernier qui est venu travailler n'avait probablement pas chauffé. Pas trop envie de solliciter l'EDF non plus.
Donc, bingo, j'ai du feu !


Les dernières tulipes à Plombières, sous la pluie de samedi.
Les associer à d'autres fleurs rend le massif moins triste quand ça défleurit
- Myosotis blancs et pensées

J'ai marché autant que je me l'étais promis tout de même, fatigue ou pas.
Et on verra lundi pour la connexion.
Dans Plombières et dans le village où je loge.
Un demi-tour du village samedi soir, la pluie ayant cessé sous les assauts de la bise.
La bise qui avait effeuillé les pivoines peu après mon arrivée l'an passé. Elles se préparent, je suis venue plus tôt.
lychnis "coucou" je crois aux pétales un peu fous

ça se pourrait bien que cette photo ait besoin d'un 1/4 de tour - tant pis, on verra plus tard

des potentilles au feuillage argenté, déjà remarquées il y a 4 ans

C'est la glorieuse saison des silènes rouges et des véroniques, des boutons d'or et surtout des « chandelles » de pissenlits.
Des lilas et des rhododendrons.

Et la floraison des glycines démarre seulement ici. Les tulipes sont en attente d'arrachage par contre (mais il faudra les laisser faner avant, et leurs massifs font un peu tristes...)




Un tour très large dimanche matin.
L'aubépine fleurit. Il fait froid. Les « Saints de glace ». Normal.
Au point de gratter le pare-brise avant de partir lundi matin... 3° sous abri - la voiture n'est pas à l'abri, elle affichait 1°

Et bien le bonjour de la part de Léon et sa Léonne !


Je dis Plombières, mais il y a plein de lieux sympas: villes ou campagne, très belle - samedi j'ai pris une petite route que je ne connaissais pas pour le retour. Elle suit la Semouse. Hêtraies, mousse, moulins, l'inévitable Renouée japonaise aussi, bien sûr !
Souvenir d'une descente en canoë C2 – ce devait être plus en aval
  • terminée par un bain, évidemment, je n'avais pas le niveau.
Champions de Franche-Comté à l'arrivée, tout de même (dans notre catégorie Seniors mixte – forcément: nous étions le seul équipage – et largement battus par les Juniors)
Il vaut mieux ne pas la choisir pour aller vite mais je repasserai par là sans pluie, il y a de très belles photos à faire.

Sur Plombières même, les balcons, les belles villas, les jardins... le souvenir de célébrités couronnées ou littéraires.


Plombières
La vue surplombante du début a été prise depuis la petite chapelle sur le versant
 - rude grimpette pour un début de promenade
Je n'ai pas encore exploré Fougerolles (kirsch) ni le Val d'Ajol.
Prévu... suivant le temps. et je me garde en vue la visite du château des Brasseurs à Xertigny. Et je referais bien un tour à Remiremont, que je n'ai jamais parcourue avec un appareil photo.

J'ai étudié les programmmes sur Plombières mais surtout sur Bains, et repéré plusieurs marches encadrées et visites.
Et même un spectacle de Claude Vanony, le comique vosgien dont nous passions en boucles deux 45tours. Les canards. La sécheresse. Le ski ( bien avant les Bronzés)
Môôoon – quel âge ça peut bien lui faire ?

Les trois semaines vont passer très vite.
Mirecourt (lutherie), Passavant-la-Rochère (verrerie) -et Grand (étonnantes ruines gallo-romaines)- resteront probablement des destinations utopiques. En sortant en fin de matinée... plus trop envie de rouler des kilomètres. Il y aura des découvertes aussi passionnantes à faire plus près.


Et j'aurai de quoi raconter... Ensuite !

***

NB: J'ai pu charger les photos des grillons
- c'est chronovore

mercredi 9 mai 2012

On n'a jamais eu autant de grillons dans la pelouse, me disait Papa en début d'après-midi...




Plusieurs emplacements sont visibles, à moins d'un mètre carré l'un de l'autre. Dans chacune des deux pelouses.
Devant chaque trou, un espace de plusieurs centimètres carrés sans herbe. Bien visible dans l'herbe relativement rase.
 - C'est leur solarium?
- Je ne sais pas... 



grillon n°1, pris plus tard
On le voit mal, mais on voit bien l'espace dénudé


Averses, éclaircies...
Vers le soir: 
- Va voir, si tu peux t'approcher doucement, tu vas pouvoir voir les grillons, ils sont sortis.


Et de fait, j'arrive à m'approcher, souvent un peu trop vite, mais il suffisait d'attendre pour qu'ils ressortent. Par une journée pluvieuse et finalement fraîche, ce soleil tardif est trop tentant. 




Et chaque "balcon", chaque "terrasse" voit ressortir son hôte.
il y a un machin noir qui n'avait pas bougé quand le grillon avait couru se cacher


C'est son exuvie.
PS : Le lendemain, Grillon n°2 avait retrouvé une couleur sombre, tandis que Grillon n°1 avait lui aussi effectué sa mue.




L'hôte de la terrasse n° 2 est surprenant : couleurs claires, gilet jaune-vert très voyant.
Je crois comprendre alors que l'espèce de bête noire (morte?) qui se trouvait devant le trou et ne se sauvait pas à mon approche est son exuvie. 


Mais il ne l'abandonne pas tout à fait, lorsqu'il ressort, remis en confiance par mon immobilité, il s'en rapproche. Va-t-il la manger ? Pas gaspiler les protéines, j'imagine... J'ai lu que les sauterelles faisaient ça. Donc j'imagine un processus semblable.


Pas trop le temps de rester regarder, je reviendrai, on va souper...


Et de fait, retournant à l'instant, je ne vois plus la dépouille. A-t-elle été traînée plus loin, voire à l'intérieur, et consommée ?


De notre envoyée spéciale,
en direct de Microcosmos