dans la lune

C'était, dans la nuit brune,
Sur le clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.

    Bravo  Alfred ! Le texte intégral de ce joli poème d'Alfred de Musset, je ne l'avais pas appris. Il est un peu long pour un livre de lecture de CP. Mais "Poucet" admirait la lune avec ses parents en se promenant le soir...
  le poème figurait-il sur cette page... - que je n'ai pas retrouvée, est-ce un faux- souvenir, recollé après coup, cette strophe y était elle présente, à côté de l'illustration? était-ce sur une des affiches d'accompagnement? car je lis que d'autres  ont le même souvenir (il semble y avoir beaucoup de fans de "Poucet" sur le net)
-ou l'institutrice a-t-elle présenté le poème dans le même temps? 

La lune, un sujet qui inspire la photo aussi.

avec ou sans clocher

Pas si facile, pourtant!
On peut rêver de photos "astronomiques" avec la meilleure netteté possible, donc les meilleures conditions possibles
  - pas si simple parce que la météo a son mot à dire,

la pollution aussi, dont la "pollution lumineuse" qui impose de se placer de préférence dans un lieu éloigné des villes.

  Ce n'est pas mon truc. Je suppose qu'il y a suffisamment de clichés disponibles. Je ne vais pas tenter de faire en amateur ce que des pros ont très bien fait depuis longtemps. Ni prétendre à la technicité indispensable.

- ça la ferait bien rire !

   Mon attitude par rapport aux objets techniques relève d'une sorte d'obscurantisme peu en conformité avec ma curiosité en d'autres domaines... Téléviseur, téléphone, ordinateur, je n'en exploite que peu les fonctionnalités. Et même pour la machine à laver.
Celle que j'avais il y a quinze ans, je savais l'ouvrir et remettre en place une courroie qui sautait très souvent. La suivante nous a joué des tours d'un tout autre niveau. Le programme s'éteignait.  Le programmateur l'éteignait. Problème d'aquastat me disait-on...
    Les objets deviennent trop compliqués pour qu'on puisse savoir ce qui s'y passe et le recours au spécialiste est obligatoire. A moins de se sentir assez compétent et motivé et d'acquérir l'outillage nécessaire (ce qui ne se justifie pas à titre individuel), nous sommes devenus totalement infantiles et dépendants.
   Et je fais pour ma part un énorme complexe d'incapacité.

on dirait la même
- non, c'est un autre jour -
on a effectivement l'impression,
justifiée à ce qu'on en sait, ah ah ah !
que c'est toujours la même lune...
Il vaut mieux changer de lieu et trouver d'autres angles.
Et photographier autre chose que l'astre.

   Même chose pour l'appareil-photo dont j'ai "hérité". Moi j'aurais choisi un petit objet qui tient dans la poche... et qui m'aurait peut-être suffi. Euh... peut-être: le premier essai ne fut pas trop concluant. Un ersatz plus que bon marché qui coûtait cher en piles - ou en autonomie quand j'ai remplacé les piles par des batteries rechargeables, et qui déformait beaucoup. Seul avantage par rapport à mon appareil d'autrefois, je n'étais plus limitée par le coût des tirages, et je me suis bien régalée.



en l'absence de clocher, droit, symétrique,
les branches légères d'un amandier peuvent très bien faire l'affaire

    Car je ne suis motivée que par le résultat. Ai-je bien cadré, bien choisi mon angle, bien montré ce qui m'intéressait? Une auto-critique totalement intuitive et subjective. Nourrie  de l'expérience. De l'effort d'analyse de ce que je trouve réussi ou décevant (pourquoi? qu'est-ce qui aurait été préférable?) lorsque je regarde  le résultat, et les photos des autres aussi.

allez, offre spéciale : deux pour le prix d'une !

   Les besoins précis me font seuls évoluer. Je commence donc à pouvoir prendre les photos de détails qui me font envie. Ce qui veut dire accepter enfin de s'intéresser à quelques "gros mots" tels que "profondeur de champ", "diaphragme" -  j'en passe et des meilleurs.
   Les frustrations aussi. Les couleurs ou les valeurs de luminosité qui ne "veulent" pas sortir sur l'appareil. Qui déforme la réalité.

- Comment ça, l'appareil qui ne "veut" pas?
 - Il fait ce qu'on lui demande l'appareil. Comme ton ordinateur, d'ailleurs, arrête de l'accuser de tous les défauts, apprends à t'en servir, à régler ce qui doit l'être...

   OUI... sûrement...

donc je m'y mets...

pas trop vite...

Mais je ne prendrai jamais la lune au télescope. Ni seule en plein milieu de l'image.
Merci Alfred  de l'avoir si bien raconté !



un lumignon de plus entre les branches



à saisir délicatement

  Fais nous rêver, ô lune...


inaccessible...

usurpatrice ?

joueuse...

tu peux garder tes mystères...