égaux, un point c'est tout !
je n'ai trouvé que cette photo à détourner pour partager cette lecture - urgente :www.liberation.fr/monde/2012/08/11/les-tunisiennes-appele...
La photo originale est une photo de ma collection personnelle et le message ne concerne évidemment pas les relations des personnes photographiées
- c'est déjà assez compliqué en étant égaux, ha ha ha !
La femme n'est plus l'égale de l'homme
Le 13 août 1956, le Code du statut personnel est promulgué par Habib Bourguiba en Tunisie. Une révolution pour les femmes, dont l'égalité avec les hommes est reconnue par la loi. La polygamie est alors interdite et le divorce possible. Août 2012, un projet d'article de la future Constitution tunisienne stipule que "l'État assure la protection des droits de la femme sous le principe de complémentarité avec l'homme au sein de la famille en tant qu'associée de l'homme". Concrètement, le principe d'égalité est remis en question. Un coup dur qui - ironie du sort - survient à l'occasion du 56e anniversaire du Code...La femme "annexée" à l'homme
Pour Sondès Garbouj, présidente de l'antenne tunisienne d'Amnesty International, les termes mêmes de l'article posent problème. "On dit complémentaire de l'homme en français ; en arabe, cela se dit annexée à l'homme. La femme n'est donc pas un être qui existe par lui-même, qui est libre de ses choix. Si vous définissez la femme comme annexe, tout est permis." Une interprétation réfutée par le parti islamiste Ennahda. Mehrzia Nabidi, membre du parti et vice-présidente de l'ANC, précise : "Complémentarité ne veut pas dire inégalité." "Dans la complémentarité, est-ce qu'il y a une inégalité d'une part ou d'une autre ? Dans la complémentarité, il y a justement un échange, un partenariat.".
>> Lire la suite dans Le Point"Je suis une femme tunisienne et avant d’être une femme ou une Tunisienne, je suis un être humain et une citoyenne à part entière". La phrase ouvre la pétition lancée cette semaine par Selma Mabrouk, députée Ettakatol (gauche) de l’Assemblée nationale constituante (ANC), scandalisée par un projet d’article de loi pour la future Constitution remettant en cause l’égalité entre homme et femme......
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"C’est un revirement total par rapport aux promesses faites au cours de la campagne électorale par tous les courants politiques qui avaient affirmé leur attachement aux droits des femmes et leur volonté de les faire évoluer", déplore de son côté Sondès Garbouj, la présidente de la section tunisienne d’Amnesty International qui s’inquiète d’une islamisation rampante de la Tunisie.
Une inquiétude partagée sur la Toile par de nombreux internautes scandalisés à l’idée que la femme soit réduite au simple "complément" de l’homme. "L’égalité est une nécessité", rappelle Lina Ben Mhenni, la célèbre bloggeuse de "Tunisian girl" dans un billet dénonçant l’insidieuse mise en place d’un système exclusivement patriarcal. Même indignation sur Facebook, où une page intitulée "Rassemblement devant l’ANC pour le refus de la complémentarité" a été créée ce mercredi matin. Plus offensifs, certains internautes n’hésitent pas à assimiler les femmes voilées, à l’image de Farida Laabidi, une députée d’Ennahda, à des "esclaves qui s’ignorent".
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Un combat qui, clin d’œil ironique de l’actualité, rejoint celui que mène, malgré elle, Habiba Ghribi, première Tunisienne médaillée olympique. Loin de pouvoir goûter sereinement au bonheur de fouler le podium, cette athlète qui a décroché l’Argent aux 3000 mètres steeples le 6 août, affronte en ce moment les invectives des islamistes de son pays qui lui reprochent d’avoir couru jambes et ventre découverts
>>> Voir la suite sur France 4
un article de la constitution ne saurait se satisfaire de termes à deux interprétations...
Et ça t'as vu ?
RépondreSupprimerhttp://www.francetv.fr/culturebox/egypte-une-chaine-tv-reservee-aux-femmes-en-niqab-110229
Quoi que t'en dit ?