tombé sur le dos, non ce n'est pas un hanneton, avec ce rostre et ces antennes, a photo by Claudie K on Flickr.
je ricane- pas la saison, et ça serait bien le premier hanneton que je verrais ici
- tu n'as qu'à voir, il est tombé
Je m'approche
du hanneton, il a la taille - peut-être la couleur, il faudra voir, mais la forme ce n'est pas ça du tout, ni les jolis décors de la carapace du hanneton, et ses antennes ont beau présenter un petit "éventail" leur forme est caractéristique
Aucun doute c'est un charançon!
mais qu'il est gros , bien plus gros encore que Mr GROS-PIF, le lixus vu sur la mauve royale.
Je le laisse se débattre et prends une paire de photos
Puis je cherche comment le retourner sans qu'il s'échappe, et reviens avec un petit bol.
Hop! il est sur pied et sous cloche
Mais il cesse de s'agiter et aussitôt je continue les prises de vue sans le bol.
l'effort déployé pour tenter de se redresser semble laisser des traces, il ne tente pas de fuir, et se laisse sagement tirer le portrait.
Je finissais de préparer le repas donc je retourne à mes occupations urgentes.
Mais en fait quand je ressortirai, il est encore dans un coin de la terrasse, de nouveau sur le dos, il a visiblement tenté de s'envoler, ses ailes sont sorties, mais il es mort.
en trois clics j'ai eu son nom - si gros, ça ne court pas les rues
"charançon gros rouge" m'envoie directo le portrait de ce
Charançon rouge des palmiers Rhynchophorus ferrugineus
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Les palmiers perpignanais sont en sursis. Certains d'entre eux sont infestés par le charançon rouge, ce nuisible de la famille des coléoptères dont les larves dévorent l'intérieur des palmiers, provoquant une mort inéluctable.
Plusieurs traitements existent toutefois. Dans le cas des palmiers situés autour du restaurant Quick de la place Arago, c'est celui de la dernière chance. Il consiste à assainir le palmier en coupant toutes ses palmes, puis à déverser dans les trous creusés par le charançon un insecticide qui tue les larves.
Trois d'entre eux ont été traités ainsi. Mais "on a constaté après la taille que deux sont pourris à coeur, et ont peu de chances de survie" explique Bernard, employé de l'entreprise Corominas, une des seules habilitées par la DRAAF (direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt) à procéder au traitement.
Sur la dalle Arago, c'est pire. Ce jeudi matin, deux palmiers ont dû être purement et simplement abattus, trop atteints. Et ce n'est peut-être qu'un début, puisque quand un palmier est contaminé, il faut exercer une surveillance dans un rayon de dix kilomètres...
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Donc nous avons les deux ravageurs dans le secteur: celui qui s'attaque aux palmiers aux feuilles "en éventail", le papillon photographié par mes amis, Paysandisia Archon
et celui-ci qui dévore les phoenix (dattiers) et les cocotiers aussi, s'il y en avait ici.
Il est temps de replanter les avenues
... avec des chênes-lièges !
Il est extrêmement rare de voir ce charançon exotique ainsi hors de son garde manger. Hélas pour les palmiers. je crois qu'à coup de poudre magique et de surveillance très rigoureuse on arrivera à limiter son extension. Aucun de nos prédateur de charançon n'a assez d'appétit pour le croquer!
RépondreSupprimerUne belle série d'images!
on a préféré penser que celui-ci avait testé quelque "poudre magique" pour tomber ainsi sur le dos
Supprimer- je veux dire: pas l'odeur du barbecue qui lui a fait cet effet-là ;-)
Ah..c'est très jolie cette aventure de raconter...aussi beaucoup des détailles qui accompagnie ces photos et meme en relation avec des autres insectes..
RépondreSupprimerTres amusant de voir comment a ete pu de surprendre sur le photo camera ... par en ajoutant d'un bol pour ce instant...
Un bon jour, une riche automne et au bientot avec des nouveaux histoires qui peut permet l'inspiration...
Alexa