lundi 23 juillet 2012

nouvel incendie

Après Bouleternère, maîtrisé ce dimanche matin

Après l'incendie qui a débuté au Perthus à la mi-journée et qui fait toujours rage,



dimanche soir

c'est à Port-Bou qu'un nouvel incendie vient de démarrer.
Un véhicule  aurait explosé à la station service espagnole (?) située tout près de la frontière, nous dit-on
en tout cas on a vu d"énorme panaches de fumée au delà de la frontière


le feu a rapidement atteint la crête
et le relais émetteur  situé au-dessus du Cap Cerbère



la route est saturée de véhicules depuis le milieu de l'après-midi, car la route et l'autoroute passant par le Perthus sont fermées, et le bord de mer (Llança, Colera, Port -Bou, Cerbère, Banyuls) représente une des rares alternatives


les deux 'têtes", celle derrière le laurier-rose et celle  portant l'antenne sont les seul dégâts sur Cerbère, On voit l'étroit chemin sous la crête où les pompiers ont bloqué le feu.
C'est sur Port-Bou que le feu a pris et le vent restait de Nord -ouest, assez fort


On voit bien à ce moment que le feu n'est pas venu de l'ouest,
donc de l'incendie du Perthus, car le Puig Carroig est intact,
 mais à gauche du col des Balitres, emplacement de la station.
Les nuages sont impressionnants, le vent pousse le feu en direction de la mer (gauche de la photo)



c'est derrière que se joue vraiment le drame

LEs avions pris depuis chez moi, donc là où ils retournent, ils font des cercles



Celui-ci a ma connaissance n'a pas pu larguer. Deux autres viendront ensuite. (Blogger ne   veut pas charger - il semble que j'aie épuisé mes droits)



La nuit tombe.

On apprend assez vite le décès de plusieurs personnes. Puis la fin de ce second incendie...



IN MEMORIAM



Lire :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/espagne-piegees-par-le-feu-les-victimes-ont-saute-de-la-falaise-23-07-2012-2099480.php

Et ce soir ?
Nous sommes dans la fumée...
Le Cap Cerbère s'est-il rallumé?

Le feu du Perthus a continué à progresser, avec un vent sud-est très léger qui revient vers la montagne...
Le parc Naturel d'intérêt national  de l'Albera est sous la mence, mais ça peut venir de plus près encore... d'ici on ne voit rien... des girophares partant vers Banyuls...


Photos voir Cerbère à jamais


vendredi 20 juillet 2012

Séneçon à feuille d'adonis, et chenilles



Eh dis donc, il y en a du monde là-dessus !







Moi qui avais fait la première photo pour tenter d'identifier la plante, quelle surprise de découvrir en la contrôlant que la plante était ....
une grande cantine !
 En l'occurence, la photo n'était d'ailleurs pas terrible. A peine suffisante pour décrire un feuillage très découpé, des capitules floraux de 11-12 fleurs jaunes,
 avec quelques rares ligules (tubulaires ?),
mais la floraison débute peut-être à peine, on ne voit pas les étamines non plus
- c'est maigre !

Ce qui m'oriente tout de même vers les Astéracées... locales... demandons à Jos Argaud... si le lien fonctionne
 - Non, toujours pas...
- Si ! ça marche, après moultes tentatives

pas une armoise...
... un séneçon ?
- à feuille d'Adonis ? tiens, tiens, voyons ça... ça m'irait bien...  Bingo !
Bon, contente déjà d'avoir VU la page, mais le lien n'est pas bon pour y aller directement. 
Voir Jos Argaud, puis recherches > recherches par famille > asteracées (dans le menu déroulant)
en effet, il y a bien des ligules...

Senecio a-do-ni-di-fo-lius (ouf ! à vos souhaits !) ou Jacobaea adonidifolia, dit Wikipedia
Voyons le lien vers Telabotanica :
  • Plante vivace ; souche cespiteuse, rampante ; tige de 3-7 cm., dressée, raide, glabre, rameuse au sommet ; feuilles glabres, bi-tripennatisequées à subdivisions très étroitement linéaires, presque filiformes, les inférieures pétiolées, les supérieures sessiles ; involucre ovoïde, à folioles lancéolées-linéaires, épaissies en côtes, courbées en gouttière, fortement pressées et conniventes sur les achaines à maturité ; capitules assez petits, en corymbe compact ombelliforme ; fleurs jaunes.
  • Bois, rochers, sables des terrains siliceux, tout le Plateau central, Centre de la France jusqu'à Paris, vers l'Ouest jusque dans la Vienne, à l'Est en Bourgogne et dans le Jura, Cévennes, Pyrénées ; très rare en Dauphiné, manque dans le Nord, l'Ouest et le Sud-Est. Espagne.

  • ...et les dates sous les photos sont toutes de juillet, voire août 
    - comme j'en avais l'intuition, les ligules très rares qui sortaient (et m'orientaient vers les séneçons) attendaient leur heure...





    Allez... au tour de la chenille !


    Les plus ressemblantes sur google images, en tapant chenilles jaune noir étaient des zygènes - mais pas les mêmes
    Si j'ajoute "senecio adonifolia", ça dira quoi ?
    une piste vers Tyria jacobae mais les dessins ne sont pas bons (ou mais, il y a peut-être des changements de livrée au fil des mues... il faudra y revenir, si je ne trouve pas)

    Tiens, Foise aurait-elle vu la maman l'an passé ? C'est sur une de ces plantes qu'elle a pris un papillon :
    Isturgia limbaria, Phalène bordée, ça me fait une autre piste à suivre
    - Non, pas elle, sa chenille est rayée en long, dans les verts, et Foise écrivait bien que sa plante-hôte était le genêt : l'Entourée (son autre nom) avait juste faim
       - ça m'aura permis de faire sa connaissance !

    Bon, revenir à Tyria jacobeae... que Foise a prise sur le Séneçon de Jacob, aussi sur ce séneçon, dit-elle. Je suis le lien qu'elle donne, et trouve toutes les étapes du développement... ça pourrait être ça...




    jeudi 19 juillet 2012

    Lilioceris Lilii ? criocère du lys?

    Lilioceris Lilii - petit coléoptère rouge écarlate - .Insecte parasite des lys et fritillaires cultivés ou sauvages - dès qu'il se sent en danger il feint la mort et se laisse tomber au sol - il passe l'hiver à l'état adulte enfoui sous la terre -

    si ça s'approche encore, je saute !
    si ça s'approche encore, je saute !



    Les lys, je les rencontrais pour la première fois aussi.
    Célèbre fleur alpine - mais pas seulement, donc ?
    (Lys martagon)

    
    il me semble que ce sont les mêmes, à moins que ?
     les feuilles qui plus haut (plante encore en boutons) paraissent en rosette
    s'espacent quand la hampe se déploie.
    - Llo, gorges du Sègre -
    



     La floraison débutait à peine, fin juin... 


    - beaucoup plus abondante cette semaine.




    Une splendeur !

    graphosome: une punaise facile à reconnaître, facile à photographier

    Fréquentes sur les carottes, j'ai déjà eu l'occasion de les photographier.
     Cette fois, elles sont sur les ombelles d'une plante spectaculaire, d'environ 2m50, la férule, que je n'avais jamais eu l'occasion d'observer de près.

    La punaise arlequin ne passe pas inaperçue.
    Ses couleurs orange et noir se remarquent de loin. Mais loin d'être un danger pour le porteur de cette voyante livrée, elles sont un signal de toxicité.
    A vos risques et périls, les petits gourmands !

    rarement solitaire, et très souvent observable en couple. J'en ai compté 4 sur cette partie de la photo.


    
    Le ventre est pointillé alors que le dos est rayé
    Une punaise très graphique, nommée ausi graphosome italien, Graphosoma italicum
    ou Scutellère rayée, pentatome rayée
    
    
    C'est dans les Corbières que j'ai rencontré les férules.
    Elles sont encore plus grandes que nos fenouils.
    Au fond de la gorge, le Verdouble.
    Ici, c'est surtout sur les ombeles des carottes que je l'ai rencontrée.
    - Elle ou sa cousine :
    celles-ci semblent plutôt être Graphosoma semipunctatum,
     le "pronotum" est ponctué, et les pattes sont rouges
    

    Pour la voir sur le fenouil, comme je n'ai pas de bonnes photos, il vaut mieux faire un tour au Jardin de Lucie : elle a photographié oeufs et naissances deux ans de suite (suivre ses liens).
    - Superbes macros et explications très compétentes d'une fine observatrice. A ne pas manquer. Les oeufs sont des petits bijoux.

    lundi 16 juillet 2012

    Apollon

    avec ou sans ses ocelles visibles (elles sont cachées sous l'aile supérieure) je me suis demandé si j'avais affaire à une ou deux espèces...



    Il s'appelle Apollon, Parnassius apollo (Parnassius apollo pyrenaicus , probalement)
    Une grande variabilité et de nombreuses sous-espèces sont signalées; les papillons les plus âgés pourraient perdre leurs couleurs rouges (Lepi'net)
    La chenille se nourrit sur les crassulacées: sedum, saxifrage, sempervirens : il y en a en effet dans le secteur. En France il habite principalement entre 1000 et 2000 m - je ne risquais pas de le rencontrer sur la côte.
     papillon blanc taches noires -2

    
     papillon blanc taches noires -3
    Mmm, le nectar de scabieuse, ils en sont tous fous
    
    les centaurées c'est bien aussi
    observer en transparence, au-dessus de l'autre, une seconde ocelle cachée

    Llo, gorges du Sègre

    P1200635

    samedi 14 juillet 2012

    Gilbert, Julie-Victoire et les autres... (Fontenoy-le-Château, suite)

    Il y a le poète -maudit-
    dont la statue orne la place devant le Musée et la Poste
    (F. le Ch.1750-Paris 1780).

    [Vous découvrirez] ...[ quelques uns de ses écrits et de ses portraits.
    Ami de Fréron, il entre dans la bataille littéraire contre « les Encyclopédistes ». Icône du romantisme, il devient l’image du poète malheureux. Sa statue trône au milieu de la placette face au musée* sur un socle où vous pouvez déchiffrer un de ses quatrains le plus célèbre :
    Au banquet de la vie, infortuné convive,
    J’apparus un jour et je meurs.  
    Je meurs, et sur ma tombe où lentement j’arrive,  
    Nul ne viendra verser des pleurs.


    [Cette phrase, si un jour vous parcourez les catacombes à Paris vous la retrouverez sur un monument …vide… car ses restes ont été, comme tant d’autres, mêlés aux millions d’ossements anonymes…. ]
    (site du musée )









    Il y a aussi
     une des premières grandes figures du féminisme en France,
    Julie-Victoire Daubié (Bains les Bains 1824-F. le Ch. 1874), 
    journaliste, écrivain, (La Femme pauvre au XIXe siècle )
     érudite,  philosophe, sociologue... entrepreneur...
    elle avait enseigné aussi.

    Elle conquit de haute lutte le droit de se présenter au baccalauréat (17 août 1861), puis à la licence dix ans plus tard.
     - C'est dire combien on lui a "mis des bâtons dans les roues" - et combien elle a dû "s'accrocher" et s'entêter !


     

    Bien que cette première bachelière de France soit née sur la commune voisine de Bains, à la Manufacture, où son père état employé, sa famille était de Fontenoy-le-Château, et elle y revint très jeune à la mort de son père.
    Elle y posséda plus tard un bureau de broderie (voir article "la broderie blanche") confié à sa nièce.
     Elle y est enterrée.





    sur le côté de la fresque dédiée à Julie-Victoire Daubié, son parcours,
    une mémoire de deux "phénomènes"
    et de l'industrie locale d'étamage des couverts


    Mais l'art et la littérature ont poursuivi leur travail  d'inspiration
    et le village permet de découvrir d'autres auteurs, au fil des rues, des quais du canal ou du Coney,
    sous la forme de nuages-panneaux portant des citations, humoristiques ou philosophiques.



    une initiative individuelle sur une porte

    
    beau jardin semi-sauvage (de poéte?) non loin de l'église
    


    
    une ancienne vitrine  -probablement un appartement privé-
    contenant d'étonnantes figures en objets métalliques  recyclés
    
    Oui, à Fontenoy, la poésie se rencontre au quotidien

    les gazés - voler en double - 1 (série de 4)

    il faut un début à tout
    Cet essai pour cliquer ce couple de papillons blancs est... peu concluant

      (et doublement peu concluant, les 3 autres photos n'étaient pas passées ! )


    Voici les autres photos qui manquaient
    voler en double - 2

    voler en double -3

     voler en double -4

    Applique-toi, Claudie !
    -Ben oui, mais ce sont des photos volées
    ("On est venus MARCHER, oui ou non ?!! ", qu'il disait...)
    -ben, moi j'aime aussi regarder alentour...
    et garder des souvenirs de ces belles rencontres



    Merci à Lucie qui m'a indiqué leur nom en commentaire dans la première version de ce message: Gazé ou piéride de l'aubépine (Aporia crataegi)
    (cliquer pour lire son article sur eux)

    Le gazé fait partie comme l'indique son nom latin de la famille des piérides

    Je n'ai pas fait attention s'il y avait de l'aubépine - sûrement .
    Des chardons, oui .

    jeudi 12 juillet 2012

    j'ai vu ce jour-là mes premières sylvaines

    et en plus j'ai réussi à me rappeler leur nom

    alors... "on fera peut-être -encore- quelque chose de moi"...
    ... "si les petits cochons ne me mangent pas",
    comme on disait quand j'étais enfant

    P1200573
    ça fait un peu "navette spatiale",  - non ?



    Youpi !
    la position au repos des ailes de la
    Sylvaine  est vraiment particulière et j'avais retenu son nom sur photos.
    La sylvaine est un papillon dont la chenille vit sur différentes graminées. 

    Lépi' net"

    Ochlodes sylvanus Esp.
    famille des  Hesperiidae,
    sous-famille des Hesperiinae
    genre Ochlodes

    ( parfois appelée: Ochlodes venatus auct.):
     > Ce nom semble actuellement réservé à une espèce asiatique très proche, avec laquelle elle a été confondue  

    english :
    Large Skipper
    Deutsch : Rostfarbiger Dickkopffalter :  "papillon couleur de rouille à grosse tête", un nom bien descriptif
    espagnol : Dorada orla ancha

    Trouvé aussi
    * petit film par "Felipeche"  : où l'on voit qu'elles laissent du temps au photographe
    * du même auteur, 4 macros
    * 2 macros sur macrophotoplaisirpassion.blogspot.fr/

    Ah, oui...
    Sauf que...
    Je me suis probablement persuadée un peu trop vite !
    pas vraiment la bonne couleur, la rouille est trop pâle...



    - ...

    - C'est vrai que ça ressemble davantage...



    Sylvaine
    sylvaine
    Sylvaine

    En tout cas c'est une hespérie... ça j'avais reconnu. Je suis quand même contente
    Et je resterai plus dans le vague une autre fois !
    hespérie de la houlque,ou Bande noire, Thaumas (Thymelicus sylvestris me suggère Agnès, et elle s'y connaît en papillons, elle !

    mercredi 11 juillet 2012

    en danger le gattilier ? Vitex agnus-castus

    Qui pousse au milieu du lit, en amont du Ribéral ?
    - et qu'on a pas le droit d'éliminer, au risque qu'ils partent avec une crue et bouchent le tunnel (est-ce une composante de l'inondation de novembre?)
    - les gattiliers, que certains nomment "poivriers" (le feuillage froissé en a l'odeur)

    Qui oblige à différer le redressement de la 914 ?
    - les gattiliers : les plus visibles sont tout près de la route, en contrebas, mais le tracé devrait délaisser cette épingle, qui devrait se retrouver renaturalisée, à ce qu'on nous a expliqué


     
    aval (31 décembre) trois mois après les crues
    - les gattiliers au premier plan sur la rive gauche.
    

    on voit bien les fleurs en épi, comme chez les buddléia.
    La feuille est composée, palmée.

    
    C'est celui des ruisseaux qui a le plus été modifié lors des pluies de novembre 2011.
     (voir petite photo ci-dessus en grand )
    Des sujets ont probablement été arrachés. Se sont-ils réimplantés plus bas?
    

      Ensuite, j'ai pu en apercevoir plus bas en effet, sur la rive droite de l'autre ruisseau de la double épingle. En face d'un grand bâtiment dont le toit a été refait à moitié. L'autre moitié effondrée. 
    Là on est vraiment proche du futur tracé redressé. Ce n'être pas trop pratique d'aller jusque là à pied, ni de se garer à cette saison, avec la circulation dense de juillet. J'ai quelque part une photo de printemps de l'emplacement, que j'aurais voulu ajouter, mais je ne la retrouve pasVoici pour l'instant une vue prise de fort haut:
     
    on y  voit le bâtiment dont je parle,
    mais les gattiliers sont cachés dans le creux , rive droite
    (Rec de Gologodriu, selon la carte, et confluent)
    

    On nous dit qu'une solution est recherchée, respectueuse de ces arbres protégés (au niveau national), qu'il ne s'agit que d'aménagements à trouver.  (avant-dernier bulletin municipal "La Llufa" en avril-mai).
      A la bonne heure, car ces virages à redresser (à voir vus d'en haut ici) sont nombreux et spectaculaires.
      Mais pas forcément dangereux. Dans le sens Banyuls-Cerbère, ce sont même les meilleurs endroits avec les Espérades où on a une petite chance de doubler un cargol (escargot), un camping-car. Au grand effarement de leurs conducteurs qui ne connaissent pas les lieux et pensent que celui qui les double le fait sans visibilité.
      Si, justement.
    Grâce à la vue sur l'autre versant, assez loin, offerte à l'entrée des épingles.
      Je ne sais pas le nouveau tracé prévoira des créneaux de dépassements et si au final le trajet se trouvera raccourci, mais ce sera à coup sûr plus aisé pour les bus et les poids lourds. Les automobilistes ne songeant pas toujours à leur faciliter le passage dans les épingles.


    Quelle est donc cette plante, Vitex agnus-casta, que certains nomment aussi "poivrier" ?

    Il s'agit d'un arbuste méditerranéen poussant principalement le long des ruisseaux. De la famille de la verveine, les Verbénacées.
    Je l'ai remarqué pour la première fois le long de la Ballaurie à Banyuls, en ville même, et en remontant la route des Mas.
    Les fleurs en grappes violettes font de loin un peu penser au buddleia, mais la feuille est une petite feuille palmée (5 à 7 folioles dentés).

    Le nom Vitex désignait déjà la même plante chez Pline. Il faut sans doute le rattacher au verbe vieo, vieere (= lier, attacher), les rameaux du gattilier ayant été utilisés pour faire des petits paniers ou entourer des jarres.
    Agnus castus signifie "agneau chaste", expression liée à la propriété supposée des fruits, censés calmer les ardeurs sexuelles, notamment celles des moines. D'où un certain nombre d'autres noms familiers évoquant cette propriété, par exemple "poivre des moines" (allemand Mönchspfeffer).
    Noms catalans : agnocast, alís, aloc, arbre de sant Josep, herba de la castedat, pebre bord, ximbla.
      Jean Tosti,  in  Fleurs du Roussillon,
    > pour lire la fiche, autres photos et description cliquer ici

    C'est d'ailleurs de nos jours encore vendu comme une plante médicinale à visée hormonale (règles douloureuse entre autres)

    Pour ceux qui voudraient ses jolies fleurs bleues ou blanches, voire roses (Vitex agnus castus 'Alba', Vitex agnus castus 'Roséa') dans leur jardin, ça se vend
    - exemple ici (Agnus castus latifolia, avec une 2°photo de près)