mercredi 25 avril 2018

démodé le premier mai ?

le premier mai,
 c'est pour toi, c'est pour moi,
 c'est pour nos enfants, c'est pour nos aînés,

C'est pour les travailleurs exploités,
menacés de licenciement, de délocalisation,
c'est pour ceux qui n'ont pas de salaire,
ou trop rarement, ou trop peu pour en vivre.

C'est pour ceux qui ont fait leur part
et qui ont droit à une vie digne,
et c'est pour ceux qui prendront leur place,
comme ils y aspirent, dans la société,
avec leurs talents et les acquis de leurs études
qui n'ont pas à dépendre
 des seuls besoins de main d'oeuvre de telle ou telle filière.
C'est aussi pour ceux que le travail aveuglément géré a brisés,
pour les épauler et les réassurer dans leur valeur propre,
et pour que d'autres ne subissent plus ce qu'ils ont dû subir.
C'est une conquête des luttes anciennes,
mais ça n'a rien de désuet,
c'est plus que jamais nécessaire!
Qui n'avance pas recule, 
"en haut" ils y veillent, 
à profiter de chaque résignation,
ces prétendus "premiers de cordée" 
oublieux de leurs sherpas!
Ce n'est pas qu'un jour de congé de plus,
à la signification oubliée,
un simple jour de congé 
ou le pilier d'un "pont" bienvenu
pour une réunion sportive, familiale, associative,
et encore moins pour aller pousser un caddie...

C'est pour affirmer
bien fort et bien ensemble
que nous ne sommes pas des esclaves,
nous sommes des humains,
et, forts de notre part divine, respectables, 
riches de nos capacités et de nos valeurs,
différents, uniques et non interchangeables,
mais solidaires, résistants, plus puissants ensemble.
Nous ne sommes pas comme ils le voudraient
 leurs variables d'ajustement
dans la recherche du profit,
et les consommateurs moutonniers
de leurs offres pléthoriques, concurrentielles,
dévoreuses d'hommes, de temps, d'air, d'eau,
de ressources limitées, de nature et de bien-être,
pourvoyeuses de maladies et de mort
pour la planète et tous ses occupants

Affirmer que les biens que nous produisons, les services que nous assurons,
doivent être pour le bien de tous,
pas dévolus au seul enrichissement des actionnaires,
dans le respect de l'avenir, des générations futures, du climat,
des autres peuples et des autres milieux tout autant que des nôtres,
dans le respect des valeurs humaines,
et particulièrement des valeurs républicaines de notre fier pays
en passe de devenir la déception et la honte des nations
- notre pays livré comme tous les autres
aux appétits insatiables
d'argent et de pouvoir
de quelques fous.
Et que gouverner,
en notre nom,
ce n'est pas favoriser cette folie,
et que nous avons notre mot à dire,
  que nous soyons syndiqués,
associés,
et peut-être mieux informés,
  ou isolés et démunis, perdus,
broyés, accablés, 
tentés par la résignation,
seulement préoccupés de survie quotidienne...
Le premier mai a été établi pour relever la tête,
pour faire ensemble le choix
d'être debout et de se soutenir.

Alors
VIVE LE PREMIER MAI
plus vivant que jamais !


Et que se préparent aussi
 les pot-au-feu, les fanfares
 et les gâteaux pour la Fête à Macron le 5

lundi 9 avril 2018

imprévoyance ou négligence délibérée? Le PARCOURS(UP) du combattant de l'inscription en université


imprévoyance ou négligence délibérée?


Le PARCOURS(UP) du combattant
de l'inscription en université
pour les bacheliers
 ou pour ceux qui ont besoin de changer de filière,
et pour les universitaires qui sont censés gérer cette usine à gaz, 

usine à exclusion, 
et  sans moyens supplémentaires

Pour qui n'a pas "suivi" ce pur scandale :
Je laisse le lien, pour aller voir une BD, super explicite et pas longue, ni tristeet me permet d'en copier ci-dessous sa planche de conclusion,
avec en-dessous les noms des auteurs, que je félicite.








Non, le dispositif inventé n'est pas
 "mieux que le tirage au sort"
 
- à croire que le tirage au sort 
n'a existé l'an passé  
que pour pouvoir essayer de faire passer ça pour un progrès 
et dissimuler les intentions sous-jacentes,

auprès de ceux qui suivent ça d'une oreille distraite car pas concernés...
et à qui on tente -sans honte aucune- de faire croire
 que les étudiants, professeurs et lycéens révoltés 
font une sorte de caprice