une tentative pour partager mes promenades, mes découvertes, mes coups de coeur... et également, UN BLOC-NOTE POUR MOI, pour garder trace de mes recherches, je suis curieuse
lundi 12 octobre 2015
encore une espèce invasive: Goujon asiatique
Alors là, encore un processus particulier pouvant provoquer une extinction massive d'espèces locales
Parfois une espèce introduite, volontairement ou accidentellement, s'attaque au milieu en prenant simplement toute la place disponible, particulièrement s'agissant des plantes,
comme le Carpobotus sur le littoral, qui étouffe et empêche les plantes locales de s'implanter en formant d'épais et lourds tapis,
ou la renouée du Japon, l'Impatience de l'Himmalaya, la jussie, pour d'autres milieux
ou encore certaines plantes émettent des essences toxiques ou anti-germinatives pour les autres espéces,
Parfois une espèce se nourrit des espèces locales à un stade ou à un autre, tel le frelon asiatique qui s'en prend aux ruches, le charançon rouge et le papillon dont les larves s'attaquent aux palmiers leurs plantes-hôtes.
Le caractère catastrophique de ces invasion venant de leur nouveauté, le milieu n'a pas les moyens de les gérer:
pas de prédateurs,
et pas de résistance des sujets attaqués...
Le goujon asiatique, lui, est dangereux de plusieurs manières
* par sa propre voracité et son agilité, il mange les alevins des autres espèces,
* par ses facultés d'adaptation, également, comme souvent pour les espèces devenues invasives, ici, il s'agit de sa polyvalence eau douce (à l'origine) / eau de mer (on en a retrouvé dans des élevages de bars en Turquie) qui l'a aidé à voyager - dans des lots de poissons d'élevage, les piscicultures ont été les premières concernées
* et, principalement, ce qu'on ne savait pas au début de sa présence, depuis les années 80, en tant que porteur sain d'une maladie parasitaire capable d'anéantir en silence 90%.(!!!) d'une population, .. sur 2 à 3 ans - ce dont seul les comptages pourront rendre compte
Lus:
cet article de L'Indépendant qui cite France Info
"dans les eaux douces françaises on est passé d'une soixantaine d'espèces à plus de 80, en 35 - 40ans", dit Bernard Breton, secrétaire général de la Fédération nationale de la Pêche en France et de la protection du milieu aquatique et de citer le petit dernier, un gobi venu de Roumanie
https://www.ird.fr/la-mediatheque/fiches-d-actualite-scientifique/486-le-goujon-asiatique-nouvelle-terreur-des-rivieres
4 commentaires:
Merci d'enrichir le sujet si vous en savez plus que moi, y compris pour me signaler des erreurs.
Liens vers autres documents bienvenus.
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Je ne connais pas bien les poissons, mais ce processus d'invasion ce répand hélas avec les déplacements autour de la planète.
RépondreSupprimerJ'ai vu la lutte en Australie contre le crapaud buffle, on le traquait sous les voitures quand on changeait d'état, mais l'animal se répand quand même!
traquer sous les voitures ça doit être un beau cirque! Chacun ou aux "frontières" ?
SupprimerConseillé sur tous les parkings de lieux nature, affiché dans les campings, et surveillé aux frontières mais nous n'avons pas été contrôlé passant en général dans des lieux très isolés. Mais lors d'un passage , où il est interdit de passer des fruits frais d'un état à l'autre on nous a gentiment demandé d'ouvrir le frigo!
SupprimerMais je regardais le soir et le matin autour du camping car et à certains endroits ils étaient nombreux et bien souvent très écrasés!
D'ailleurs la lutte continue avec des chasses organisées.
Je rejoins votre discussion et ne peux que confirmer que les voitures véhiculent et propagent les espèces. Le bord des routes et les parkings deviennent des sites d'observations inédites et variées.
RépondreSupprimerJe n'avais pas encore entendu parler de ce gougeât de Goujon là !