Le papillon dont les larves dévorent les palmiers est arrivé à Cerbère.
Photo prise et envoyée par mes voisins, qui ne l'ont identifié qu'après coup, et pas tué par conséquent, et souhaitent le faire connaître.
Il est très grand, plus encore d'après eux que ce qu'en disent les articles que j'ai pu lire, ils ont d'abord cru voir un oiseau
Voir un article de L'Indep concernant Saint-Cyprien
www.lindependant.fr/2013/02/23/a-la-chasse-aux-papillons-...
catalogue de moyens de lutte > www.papillon-du-palmier.com/traitements.htm
>> Le Papillon du Palmier ou le Paysandia Archon est un papillon palmivore introduit accidentellement dans le sud de l'Europe à la fin des années 90. Surnommé le ravageur de palmiers, il fait jusqu'à 10 cm d'envergure et il n'a aucun prédateur naturel dans nos régions.
Si le Paysandia Archon infeste principalement deux espèces de palmier (Trithrinax et Trachycarpus), il peut aussi « s'attaquer » aux autres genres de palmier.
Wikipedia: Paysandisia archon est un grand papillon, impressionnant avec une envergure de 9 à 11 cm. Les ailes antérieures sont vert-bronze foncé striées de brun, les ailes postérieures sont rouge orangé brillant avec des marques grasses noir et blanc. La femelle, en général plus grande que le mâle, se reconnaît facilement à son ovipositeur proéminent.
À l’instar d’autres castniidés, cette espèce vole de jour et a des antennes en massue .
... la "sale bête" avait des prédateurs dans son pays d'origine. Elle aura fait le voyage avec un arbre, ou avec tout un lot, ou même plusieurs fois... Et n'a pas trouvé à son arrivée de gourmands qui puisse le réguler.
A force de vouloir nous offrir des plantes étrangères, on a vu bien pire comme catastrophes écologiques, de par le monde. Les plantes invasives aussi ne le sont généralement pas dans leur pays d'origine.
Dernièrement j'ai lu que nos marguerites sont une peste sur d'autres continents - oui, nos inoffensives marguerites (daisies) difficile à croire... elle se sont échappées de jardins
lundi 29 juillet 2013
jeudi 25 juillet 2013
un jour où le vent m'arrachait l'appareil des mains (plusieurs photos)
un jour où le vent m'arrachait l'appareil des mains...
un jour où les goélands eux-mêmes rentraient la tête dans les épaules,
faisaient front, et faisaient le gros dos...
un jour où les mains et le nez gelaient, d'ailleurs... le printemps tardait à venir - et tardera ensuite longtemps
Mais certains savent le secret pour se mettre à l'abri du vent (une tram de ouf): la combinaison isolante
hein? même pas de gants?
dans l'eau passe encore
(quoique... la mer devait être à12°C guère plus),
mais une fois debout... !
- sans être mouillée, moi j'avais l'onglée...
Le vent très fort arrachait des embruns aux vagues, manquait me jeter au sol,
toute la série de photos en était de guingois, et je remettais le projet de les publier car il me fallait préalablement les redresser une à une
... retrouvées en classant mes archives...
Mais bien sûr, pour des surfeurs,
c'était juste... le temps idéal pour sortir les planches !
mercredi 24 juillet 2013
La meilleure façon de marcher
"La meilleure façon de marcher, c'est .. de mettre un pied devant l'autre, et de recommencer"
c'est la chanson qui le dit
Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer
37 ans de "marche" - pas toujours de photo
... ça râle quelquefois - souvent- mais ça marche...
avec des ampoules...
avec des différences de rythme...
avec des discussions sur la direction à prendre...
Ben, oui
... comme tout le monde, non?
Bon anniversaire !
c'est la chanson qui le dit
Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer
37 ans de "marche" - pas toujours de photo
... ça râle quelquefois - souvent- mais ça marche...
avec des ampoules...
avec des différences de rythme...
avec des discussions sur la direction à prendre...
Ben, oui
... comme tout le monde, non?
Bon anniversaire !
lundi 15 juillet 2013
rencontre sur un mur
jeudi 11 juillet 2013
chercher la petite bête
Quand j'ai photographé le cornichon d'âne, Echballium elaterium, je cherchais de jolis cadrages sur ses feuilles duveteuses
surtout l'envers, ce qui leur donne cet aspect frangé si joli
un ou deux plans suffisamment rapprochés pour tenter de m'y retrouver entre les fleurs mâles et les fleurs femelles (théoriquement sur le même pied, comme pour les courgettes (hein, Papa, si j'avais mieux regardé quand tu m'as montré?)
et bien sûr de ce qui fait son attrait, les fruits prêts à exploser (avec ou sans assistante pour les chatouiller, je n'ai jamais pris une photo correcte de l'explosion, très rapide)
... tiens, celui-ci a gardé des graines enfermées, il n'a pas tout craché!
il est censé expulser ses graines à l'ouverture, l'éjection parfois, explosive, provoquée à maturité par le moindre contact
mais celui-ci en a encore dans le fruit entrouvert
Ecballium elaterium (L.) A. Rich., famille des Cucurbitacées, sous-famille des Cucurbitoideae, tribu des Benincaseae, sous-tribu des Benincasinae.
Nom commun : concombre d'âne, cornichon d'âne, cornichon sauteur, concombre du diable, concombre explosif, concombre sauvage, momordique, ecbalie.
de : Spritzgurke,
en : squirting cucumber,
es : pepinillo del diablo,
it : Cocomero asinino.
(catalan: esquixogossos)
Cette plante est, avec la bryone dioïque, l'une des rares Cucurbitacées spontanées en Europe. Elle est remarquable par le mode de dispersion de ses graines : elles sont projetées hors du fruit par une sorte d'explosion provoquée par le détachement de son pédoncule. Le fruit est littéralement « sous pression », de telle sorte que l'ouverture provoquée par le détachement du pédoncule permet la projection des graines à quelques mètres. La pulpe de ce fruit est un purgatif violent et le jus qui s'en échappe est irritant pour la peau. (Wikipedia)
Celui-là, par contre, montre bien, encore dressés, des pédoncules dont le fruit est parti au loin, mais... qu'est-ce que je vois en grossissant?
une fois de plus, quelque chose qui m'avait échappé sur place: la fleur est habitée !
D'ailleurs ses voisines sur la seconde photo aussi ! Je recadre des agrandissements
!!! Pleines de larves ou de chenilles en tout cas!
à différents stades.
Les plus jeunes, crème à tête sombre, les plus grosses, jaunes mais avec des pointillés sombres disposés en damier
(poils? épines? ramifiés - qui me rappellera leur nom précis?)
Je cherchais tout d'abord chez les zygènes
- pas ça...
J'ai fini par aboutir, pas sans peine !
Comme je l'avais pensé, à leur forme dodue ce ne sont pas des chenilles mais des larves, celles d'une sorte de coccinelle orange et mate (velue, voir macro) à 11 points noirs: Henosepilachna argus dont Wkipedia donne un lien vers la larve
... A moins que ça ne soit plus logiquement Henosepilachna elaterii ( melon ladybird beetle), peste des cultures de melon, dont je lis qu'elles se trouvent souvent ensemble
- ça expliquerait-il les deux aspects différents entre les petites et les grosses?
Il m'est venu à l'esprit que le lieu où je l'ai trouvé plaide lui-même pour Henosepilachna elaterii - contrairement aux premières images qui m'ont donné l'autre espèce,par ailleurs assez ressemblante.
Les photos ont été prise à proximité immédiate du port fruitier de Port-Vendres, où transitent probablement pas mal de melons, on peut imaginer que des parasites sont du voyage.
***************
Recherche google images "chenille sur Ecballium"
(ça m'apprendra!
si j'avais cherché avec larve au lieu de "chenille" j'aurais abouti plus vite)
... qui m'a orientée vers Flickr
!!! j'aurais là carrément gagné du temps en tapant dans la recherche Flickr:
larve Ecballium ne donnait rien, mais Larva Ecballium y est très documenté !!!
Et pour finir, toujours dans le chapitre "ces détails anodins révélés par la photographie"
Je me demande si je n'avais pas ce jour-là photographié le prédateur ?
Non, j'exagère... un autre gourmand de feuilles, probablement ...
Pour en savoir plus sur les coccinelles phytophages (végétariennes)
document INRA
surtout l'envers, ce qui leur donne cet aspect frangé si joli
un ou deux plans suffisamment rapprochés pour tenter de m'y retrouver entre les fleurs mâles et les fleurs femelles (théoriquement sur le même pied, comme pour les courgettes (hein, Papa, si j'avais mieux regardé quand tu m'as montré?)
et bien sûr de ce qui fait son attrait, les fruits prêts à exploser (avec ou sans assistante pour les chatouiller, je n'ai jamais pris une photo correcte de l'explosion, très rapide)
... tiens, celui-ci a gardé des graines enfermées, il n'a pas tout craché!
il est censé expulser ses graines à l'ouverture, l'éjection parfois, explosive, provoquée à maturité par le moindre contact
mais celui-ci en a encore dans le fruit entrouvert
Ecballium elaterium (L.) A. Rich., famille des Cucurbitacées, sous-famille des Cucurbitoideae, tribu des Benincaseae, sous-tribu des Benincasinae.
Nom commun : concombre d'âne, cornichon d'âne, cornichon sauteur, concombre du diable, concombre explosif, concombre sauvage, momordique, ecbalie.
de : Spritzgurke,
en : squirting cucumber,
es : pepinillo del diablo,
it : Cocomero asinino.
(catalan: esquixogossos)
GAG: j'ai même trouvé des graines à la vente !
- si :... "pour amuser les enfants", ils disent...
Peut-être que chez eux (pourtant, on parle de la "douceur angevine")
l'hiver plus rude n'en fait pas une envahisseuse ?
Cette plante est, avec la bryone dioïque, l'une des rares Cucurbitacées spontanées en Europe. Elle est remarquable par le mode de dispersion de ses graines : elles sont projetées hors du fruit par une sorte d'explosion provoquée par le détachement de son pédoncule. Le fruit est littéralement « sous pression », de telle sorte que l'ouverture provoquée par le détachement du pédoncule permet la projection des graines à quelques mètres. La pulpe de ce fruit est un purgatif violent et le jus qui s'en échappe est irritant pour la peau. (Wikipedia)
Celui-là, par contre, montre bien, encore dressés, des pédoncules dont le fruit est parti au loin, mais... qu'est-ce que je vois en grossissant?
une fois de plus, quelque chose qui m'avait échappé sur place: la fleur est habitée !
D'ailleurs ses voisines sur la seconde photo aussi ! Je recadre des agrandissements
!!! Pleines de larves ou de chenilles en tout cas!
à différents stades.
Les plus jeunes, crème à tête sombre, les plus grosses, jaunes mais avec des pointillés sombres disposés en damier
(poils? épines? ramifiés - qui me rappellera leur nom précis?)
Je cherchais tout d'abord chez les zygènes
- pas ça...
J'ai fini par aboutir, pas sans peine !
Comme je l'avais pensé, à leur forme dodue ce ne sont pas des chenilles mais des larves, celles d'une sorte de coccinelle orange et mate (velue, voir macro) à 11 points noirs: Henosepilachna argus dont Wkipedia donne un lien vers la larve
... A moins que ça ne soit plus logiquement Henosepilachna elaterii ( melon ladybird beetle), peste des cultures de melon, dont je lis qu'elles se trouvent souvent ensemble
- ça expliquerait-il les deux aspects différents entre les petites et les grosses?
Il m'est venu à l'esprit que le lieu où je l'ai trouvé plaide lui-même pour Henosepilachna elaterii - contrairement aux premières images qui m'ont donné l'autre espèce,par ailleurs assez ressemblante.
Les photos ont été prise à proximité immédiate du port fruitier de Port-Vendres, où transitent probablement pas mal de melons, on peut imaginer que des parasites sont du voyage.
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- Ce jour-là je cherchais à revoir APN en main le tabac glauque, repéré en voiture, l'année même, apparu à mon avis en 2012, dans et autour de l'aire de stockage des containers - et que je n'avais vu auparavant nulle part, sûrement pas un hasard. (message en préparation depuis trop longtemps, à finaliser). Bien contrôlé cette année (fauchages ou plus ?)
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Recherche google images "chenille sur Ecballium"
(ça m'apprendra!
si j'avais cherché avec larve au lieu de "chenille" j'aurais abouti plus vite)
... qui m'a orientée vers Flickr
!!! j'aurais là carrément gagné du temps en tapant dans la recherche Flickr:
larve Ecballium ne donnait rien, mais Larva Ecballium y est très documenté !!!
Et pour finir, toujours dans le chapitre "ces détails anodins révélés par la photographie"
Je me demande si je n'avais pas ce jour-là photographié le prédateur ?
Non, j'exagère... un autre gourmand de feuilles, probablement ...
Pour en savoir plus sur les coccinelles phytophages (végétariennes)
document INRA
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mardi 9 juillet 2013
Fenouil et Fenouille , les amoureux de Port-Vendres
de Gérard VIE
Cette statue, visible Place Castellane, a une histoire.
Celle que nous voyons aujourd’hui n’étant pas celle d’origine.
En 1845 est entrepris le creusement du port pour la réalisation de la grande darse de 300 mètres
.A cette occasion, et avec les déblais du port, on va créer une grande place (la place Castellane aujourd’hui).
En 1901, pour la décorer, Jules Pams, député influent des Pyrénées Orientales, obtient du Ministre des Beaux-Arts de l’époque le don à la ville de Port-Vendres d’une statue représentant un couple d’amoureux.
Cette statue en bronze, appelée “l’Idylle”, précédemment à l’Etat, avait été réalisée par le sculpteur Jean Ossaye Mombur, auvergnat d’origine..
Cette oeuvre va s’intégrer rapidement dans la vie des Portvendrais, qui, les jours de fête organiseront des rondes de sardane tout autour.
Une légende se fait jour : “l’Idylle” rappelant la mort de deux Roméo et Juliette catalans que l’on appellera Fenouil et Fenouille.
Lui, Fenouil, est un apprenti pêcheur et elle Fenouille, est une vendeuse de poissons. Un jour Fenouil partit à la pêche et ne revint pas. Fenouille, le coeur brisé, se jettera à la mer et rejoindra son amant dans la mort.
.........
Le 11 Novembre 1942, les forces d’occupation vont desceller la statue pour en faire des obus. A partir de là, elle va manquer profondément aux Portvendrais.
La suite et les photos anciennes sont à voir ici:
sites.google.com/site/cotedevermeille/monuments/port-vend...
Je me demandais quand même, à la voir si droite et si fière,
si Fenouille était aussi éprise que Fenouil , qui semble devoir user de toute sa persuasion...
Davantage de détails sur la légende ici
Cette statue, visible Place Castellane, a une histoire.
Celle que nous voyons aujourd’hui n’étant pas celle d’origine.
En 1845 est entrepris le creusement du port pour la réalisation de la grande darse de 300 mètres
.A cette occasion, et avec les déblais du port, on va créer une grande place (la place Castellane aujourd’hui).
En 1901, pour la décorer, Jules Pams, député influent des Pyrénées Orientales, obtient du Ministre des Beaux-Arts de l’époque le don à la ville de Port-Vendres d’une statue représentant un couple d’amoureux.
Cette statue en bronze, appelée “l’Idylle”, précédemment à l’Etat, avait été réalisée par le sculpteur Jean Ossaye Mombur, auvergnat d’origine..
Cette oeuvre va s’intégrer rapidement dans la vie des Portvendrais, qui, les jours de fête organiseront des rondes de sardane tout autour.
Une légende se fait jour : “l’Idylle” rappelant la mort de deux Roméo et Juliette catalans que l’on appellera Fenouil et Fenouille.
Lui, Fenouil, est un apprenti pêcheur et elle Fenouille, est une vendeuse de poissons. Un jour Fenouil partit à la pêche et ne revint pas. Fenouille, le coeur brisé, se jettera à la mer et rejoindra son amant dans la mort.
.........
Le 11 Novembre 1942, les forces d’occupation vont desceller la statue pour en faire des obus. A partir de là, elle va manquer profondément aux Portvendrais.
La suite et les photos anciennes sont à voir ici:
sites.google.com/site/cotedevermeille/monuments/port-vend...
Je me demandais quand même, à la voir si droite et si fière,
si Fenouille était aussi éprise que Fenouil , qui semble devoir user de toute sa persuasion...
Davantage de détails sur la légende ici
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