The Queen Bee
Histoire de la "Reine des Abeilles", un bateau de loisir qui vient en quelque sorte de...
"réussir la traversée de l'Atlantique en solitaire" en 1241 jours, soit plus de 3 ans.
Lire l'article original, avec plusieurs photos.
Le "Queen Bee" (la Reine des Abeilles) est un bateau de loisirs de 26 pieds (8 m), qui avait disparu près de Nantucket (Massachusetts) le 25 août 2008, soit il y a trois ans et demi.
C'est en tentant de franchir une barre assez loin du rivage avec des creux de 6 à 8 pieds (environ 2m), que Scott Douglas et Rich St Pierre, ont été éjecté du bateau, ainsi qu'un sac qu'ils réussirent à atteindre, contenant un gilet de sauvetage (PFD = Personal Flotation Device = VIF, Vêtement de Flottaison Individuel).
Ils ont par miracle réussi à rejoindre la terre en nageant pendant deux heures et demie jusqu'à l'île Esther où ils furent récupérés et secourus.
Par une mer aussi forte, l'équipage hors de danger, il n'était pas question de lancer des recherches pour retrouver uniquement le navire qui fut donc laissé à son sort. On ne le revit plus depuis... jusqu'à la semaine passée !
Le 24 janvier 2012, les gardes-côtes américains reçoivent un rapport de leurs homologues espagnols à propos de la récupération d'une coque, à 20 miles nautiques (34km) au large de la côte nord de l'Espagne.
Elle était retournée mais flottait (elle était couverte d'algues etc, à l'exception d'une petite surface battue par les vagues, voir photo dans l'article - le genre d'épave flottant à peine - qui risque de passer inaperçue, un danger pour un autre bateau - et sous les algues, le nom et l'immatriculation se voyaient encore).
Elle aurait donc navigué avec le Golf Stream, puis ensuite vers le nord avec le North Atlantic Current (Courant Nord Atlantique), concluent les garde-côtes.
Une sorte de second miracle, en somme...
[Se référant au voyage prolongé le bateau, le Dr Don Murphy avec patrouille de la Garde côtière américaine sur glace International a déclaré qu'une telle dérive transatlantique est rare, mais pas impossible. La Garde côtière déploie la collecte des données des bouées conçu pour suivre, l'étude et le rapport des courants dans l'Atlantique Nord, a déclaré M. Murphy. Ces bouées ont été récupérés n'importe où, des régions nord de l'Écosse à, plus récemment, et comme par hasard, en Espagne. ]
(sic, traduction Google de l'article, plutôt moins mauvaise que dans d'autres passages - il faut bien sourire un peu, mais certains passages - "une valise de sauvetage" à la place d'un cas, et autres perles - sont assez incompréhensibles à qui ne peut accéder au texte d'origine. Mais n'est-ce pas déjà étonnant de pouvoir disposer d'une traduction rapide même grossière et riches en contresens ?)
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C'est en effet un récit très intéressant. Les courants marins transportent énormément d'objets et hélas beaucoup de détritus. Je suis toujours étonnée de la quantité de "plastique" trouvée sur les plages en hiver( non nettoyées car pas de baigneurs!)Il existe d'ailleurs dans l'Atlantique nord un point de "rassemblement" de tous ces produits qui ne devraient pas s'y trouver.C'est bien dommage!
RépondreSupprimerEn Atlantique aussi ? J'avais vu des reportages pour le Pacifique... remarque, c'est sûrement le cas à d'autres endroit aussi. Et les après-tempête en Méditerranée sont riches en trouvailles hétéroclites sur le rivage.
Supprimer... de là à dire "ce n'est pas nous c'est les autres", et à baisser les bras ou en rajouter "c'est pas moi qui ai commencé" "les autres le font bien, pourquoi je me gênerais, un peu plus un peu moins, ça ne se verra pas"(!) le pas est souvent vite franchi, hélas...
Les déchets d'autres fois ne posaient pas les mêmes problèmes. Du trognon de pomme jeté (quel risque à le faire n'importe où, il n'est gênant que dans le passage s'il attire les guêpes et qu'on marche pied nus) à l'étui de cigarettes ou à la canette en alu, le geste est le même, mais l'homme a évolué moins vite dans ses gestes et dans ses prises de conscience que dans ses capacités industrielles...