(Les recherches sur le parasitisme chez les criquets
m'ont menées à des scènes d'horreur
avec des vers très longs et fins,
qui les "entraînent" vers l'eau, par je ne sais quel moyen.
Le criquet y finit sa vie et le ver y entame une nouvelle phase de vie.)
C'est le plus grand criquet de France. Il est principalement méditerranéen, et apprécie les lieux secs et garrigue. Il est souvent visible sur le trottoir, la route, un mur...
Il est végétarien, mais pas aussi ravageur que certains criquets grégaires.
Ils sont aisés à reconnaître à leurs rayures sur les yeux.
Autre détail à observer: la "carène" colorée en jaune, ou au moins plus pâle, sur le thorax. Bien mise en évidence sur cette photo INPN. La page donne également une carte de répartition en France.
Et voir aussi la fiche: quelestcetanimal.com/orthopteres/le-criquet-egyptien/
Les pages que lui consacre Le Jardin de Lucie valent le détour !
Je n'ai pas voulu utiliser le flash en ce moment important pour eux et pour l'espèce.
Ils n'ont pas bougé pendant au moins un quart d'heure, contrairement à ce que mes photos pourraient laisser croire.
C'est moi qui ai tenté différents angles , par-dessus le mur notamment.
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| montage à voir sur page Flickr pour agrandissement optimal il faut y cliquer sur la photo et sur celles présentées en dessous |
J'ai cependant cru possible de dégager une feuille qui me cachait la tête de Madame, depuis le côté.
Mal m'en a pris, elle s'y appuyait en partie.
Comme j'aurais pu le voir... si j'y voyais mieux (voir première photo).
Ils ont basculé et se sont retrouvés pendus au sarment.
Et j'ai quitté la scène, un peu honteuse, l'obscurité gagnant de toute façon trop.
Je n'ai évidemment pas trouvé où elle aura pondu par la suite. Je ne sais d'ailleurs pas si c'est longtemps après.
Juvénile vert vif. 6 à 7 mues.
Ponte:1 à 2 oothèque(s) dans le sol,
chaque oothèque contenant plusieurs dizaines d'oeufs.
voir :
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Mes recherches pour l'apprendre m'ouvrent de nouvelles questions:
A. Ramel a des gros plans anatomiques mais ne propose pas de calendrier
très intéressant:
http://www.baladesentomologiques.com/article-criquet-egyptien-un-solitaire-qui-hiverne-122382551.html
L'auteur a observé l'accouplement plusieurs heures! (Je pouvais toujours attendre!)
- en fin d'hiver (9 mars)
Et je lisais aussi: ponte au printemps, sur Wikipedia, qui dit l'espèce univoltine (les adultes passent l'hiver puis seulement se reproduisent) .
Aussi lu sur http://locust.cirad.fr/principales_especes/ana_fr.html
La nature fait
donc bien les choses:
pendant la période où les feuillus sont moins
garnis,
les imagos ont des couleurs grises,
comme les rameaux où ils
hiberneront,
mais les juvéniles bien verts
se cacheront aisément dans le
feuillage d'été.
Voir aussi:
Donc ici, on est "hors-normes" 4 mois plus tard !
Second accouplement des adultes?
Imagos 2016 vraiment précoces ? (normalement à l'automne)
Juste pour le plaisir?
...
Je recense sur flickr les photos datées:
toutes entre 9 mars et 28 mai...
Tiens, à propos... celle-ci est vraiment particulière: ???
Consultons les éleveurs:
http://eric.grillons.chez-alice.fr/criquet.htm
Le criquet d'Egypte (Anacridium aegypytium)
Ce criquet se rencontre sur les bords de la Méditerranée en été. Son cycle de reproduction est assez long puisqu'il nécessite 7 mois pour obtenir des larves qui deviendront adultes en 3 mois. Je les élève dans un terrarium de 80cm. de hauteur et à une température de l'ordre de 28°C. La nourriture est faite de feuilles de bambous, de chênes, de noisetiers et d'alifloc. Les larves sont de couleur verte fluo et resteront très colorées jusqu'à la dernière mue.
http://www7.inra.fr/opie-insectes/pdf/i93louveaux-et-al.pdf
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Photos prises en avril
Les criquets se différencient aisément des sauterelles par leurs antennes courtes.
Celles des sauterelles sont parfois plus longues que le corps.
Ramassée sur le trottoir, pas très "vivace", Madame est-elle mutilée?
De ses pattes arrières je ne vois pas les tarses. On voit souvent des criquets sur la route, après un choc avec un véhicule, j'imagine.
Puis je l'ai posée sur un mur voisin, où elle est moins en danger, et où le contre-jour permet de montrer que les "tegmina" dépassent beaucoup l'abdomen.
A voir aussi ici
ou ici .
Belles photos ici, des juvéniles notamment. (Page en espagnol.)
J'avais rédigé un long commentaire sous ce message avant de repartir dans le Dévoluy, voulant ajouter un lien j'ai tout fait gicler ! Oh rage... je n'ai pas eu le courage de recommencer.
RépondreSupprimerAvant d'aller accomplir mon devoir de grand-mère en Haute-Savoie, je repasse te féliciter pour cette page d'entomologie... Je vois que tu t'engages sur les traces de Lucie !
J'ai parfois délogé involontairement ces gros criquets, leur vol lourd et bruyant ne passe pas inaperçu mais je ne suis jamais parvenue à obtenir des clichés comme les tiens... Il faut dire que tu as bénéficié de circonstances particulières.
Pour ce qui est du parasite que tu évoques, j'ai une anecdote à partager : je montais un sentier qui avait été emprunté récemment par un troupeau de bovins, lorsque j'ai vu entre les bouses, les cailloux et la boue se tortiller ces longs vers. J'en ai parlé à l'alpagiste, pensant que ses vaches avaient des parasites. C'étaient des bêtes qu'il venait d'acheter en remplacement de son troupeau, abattu pour cause de Dioxigne (l'affaire de l'incinérateur de Gilly/Isère). Il les connaissait à peine, ne s'y intéressait guère, étant en pleine déprime, pleurant ses belles vaches, obtenues par de longues sélections et donc prêt à me croire.
Ce n'est que bien plus tard que j'ai découvert la vraie nature des vers sur une page d'Aramel.
Je vais aller chercher le lien, mais je poste avant, pas envie de recommencer ma copie une 3ème fois.
sage tactique!
RépondreSupprimerMoi aussi ce genre de frustration et d'échec m'arrive souvent, il suffit parfois d'un bug de connection ou du navigateur (les onglets mal refermés qui bloquent tout, vidéos publicitaires souvent), et paf...
Je me dis parfois que je devrais rédiger mes réponses dans Gmail, qui garderait le double, m'en servir de traitement de texte temporaire, mais en pratique je n'y pense jamais
Je m'aperçois que les 2 liens ne te sont parvenus... qu'est-ce que c'est que ce binz...
SupprimerJe renouvelle l'envoi, en montagne ce sont surtout les Decticelles qui sont touchées par cet horrible parasite
Supprimerhttp://aramel.free.fr/INSECTES9bis-42.shtml
Et pour ce qui est de l'incinérateur des infos sont ici
http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-scandale-de-l-incinerateur-de-gilly-sur-isere-au-tribunal-29-11-2010-1169952.php
Je croise les doigts très fort et je clique !
eh non, tu avais dit je reviens, et je ne t'ai pas vue revenir... Mais là c'est bon!
SupprimerC'est bien sur le site d'Alain Ramel que j'avais vu le "film d'horreur" évoqué - bon pas en film, mais on se représnte bien, e t puis ensuite sur une autre page
J'avais raté cette page très intéressante.
RépondreSupprimerTes criquets sont sans doute des retardataires Mais ne pas oublier que tu es en zone méditerranéenne où les insectes ont à leur disposition une plage d’activité plus longue. Et tant que la descendance peut trouver à se nourrir il n’y aura pas de problème. Je ne pense pas que ce soient des criquets de cette année.
Chez moi actuellement je vois des juvéniles à différents stades, du très jeune à celui qui a déjà une belle taille.
La tache blanche sur un de tes sujets est sans doute un œuf de mouche, certaines pondent ainsi sur les punaises mais on peut se tromper quand on est une mouche, ou un observateur.
Je confirme pour l’accouplement, cela dure et tu peux déplacer les sujets sans problème dans certains cas aussi la femelle traîne le mâle derrière elle que c’en est comique. Les positions sont des plus variées.
merci pour tes précisions
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