Comment attirer les insectes utiles au jardin:

Comment attirer les insectes utiles au jardin: 

les chasseurs de nuisibles,
 les pollinisateurs... 
C'est à lire ici    >   un blog à suivre!

Un potager nature

Plein d'astuces et de conseils pour un potager bio réussi!

Quelques exemples de sauvages (assez envahissantes) 
que je contrôle plus ou moins, mais n'élimine surtout pas totalement, 
ou que j'aimerais adopter:
 - est-ce que ça suffira?
 - est-ce juste un bon point de départ? 

je ne sais pas sa valeur pour les abeilles et les bourdons,

 mais la valériane rouge fait le bonheur des papillons

 Le fenouil ici s'invite lui aussi spontanément, 
c'est d'ailleurs une racine très difficile à arracher, pour le limiter, il faut intervenir très tôt, 
mais il est la plante-hôte d'énormément de papillons,
 et attire, outre la photographe, des insectes très divers. 

La mauve royale est une championne toute catégorie de l'hospitalité elle-aussi. Voir ici.

 Elle fait souche, avec un tronc ligneux. Elle devient plus grande que moi.

Je m'efforce de couper en partie* les premières branches défleuries pour favoriser une nouvelle floraison, et limiter son envergure aussi.

* Pas toutes, ses graines seraient une bonne source de nourriture pour les oiseaux. 

 Elle ombre mon bac à compost, il me faut tout de même garder un passage. Et quand j'arrache les nouvelles plantules à son pied, ou ramasse les feuilles tombées, ça y va directement.

Prisé des machaons*, le "chardon laiteux" Galactites elegans
 (chardon est un mot passe-partout qui recouvre de nombreux genre)
Qui d'autre l'apprécie, à part, ce glouton d'Oxythyrea funesta, la Cétoine grise?
Mais il est beau. J'en laisserais toujours un ou deux, sauf avis contraire.
 Pas trop près du potager, donc.
Ce peut d'ailleurs être un bon moyen de les repérer, les cétoines, ou d'attirer les scolies, qui mangent aussi d'autres insectes?

Au-dessus d'un "champ" proche de galactites,

 j'ai assisté à une scène amusante,

de combats entre des machaons,

 cherchant à s'y installer,

 mais le premier arrivé leur volait farouchement "dans les plumes".

Une seule laitue pérenne s'est invitée pour l'instant. 
J'aime sa couleur, surtout. Elle remplace pour moi la chicorée sa cousine, à qui, je pense, il faudrait du calcaire, on ne la voit pas ici.
Je ne sais pas trop qui la fréquente, sinon Oedemera nobilis.
Son pollen est d'un bleu vif.

Au Ciste blanchâtre aussi, il faudrait du calcaire, j'ai cru comprendre. 
Contrairement à son cousin le Ciste de Montpellier qui fleurit juste après et qui semble moins exigeant.
En quelques endroits spéciaux sur la Côte Vermeille, à la frontière notamment, il émerveille le mois d'avril. Il s'y comporte en maître envahissant, mais toutes mes tentatives de repiquage ou de semis ont échoué. Et si je lui préparais un coin amendé pour un autre essai? 
Pour sa beauté merveilleuse et précoce bien qu'éphémère, mais pas seulement. 
Le pollen des fleurs nourrit abeilles, papillons et autres insectes au sortir de l'hiver. 

A la même époque, où on a tant envie de floraison,
et très visités également, les asphodèles rameux.
J'aimerais bien en voir s'implanter dans mon "coin sauvage",
 mais aucun pour l'instant, malgré une abondance locale.
 Je découvre que ça se mange! Peu de gens doivent le savoir, 
 ça ne vaut probablement pas les asperges, très courues ici. 

















PS 
allez lire ici: http://www.humanite-biodiversite.fr/qu-est-ce-que-les-oasis-nature