dimanche 13 septembre 2015

les semences de nos aïeux jardiniers en grand danger

il y a urgence pour la biodiversité!
 dans les jardins et sur les marchés aussi
on ne parle pas que de tigres et d'éléphants...
 
je le savais, depuis pas mal de temps...

.... je ne savais pas à quel point les lobbys semenciers avaient pu verrouiller ainsi la biodiversité et l'économie rurale, l'avenir... et celui des espèces et celui des paysans

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http://www.semencespaysannes.org/reglementation_especes_vegetales_cultivees_qu_117.php#question2
(Semences paysannes
“La préservation de la biodiversité
est un enjeu majeur de notre siècle”) 



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je suis atterrée
... Claudie découvre le monde...
on peut bien se moquer de moi, mais combien le savent?


Cette page pour collecter toutes infos,
liens vers associations de sauvegarde,
adresses pour échanges, manifestations


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La semence dans tous ses états

Marie Bréda
Ajoutée le 24 juil. 2012
Les semenciers tuent la biodiversité, s'approprient le vivant, affament les populations du sud, empoisonnent les consommateurs...et nos dirigeants regardent faire... 
https://www.youtube.com/watch?v=XlH9KSR3X5U&feature=share





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Les graines c’est la vie - stop au hold-up du vivant !par Eva Wissenz (son site)

lundi 2 décembre 2013 - déjà... 
(c'est à peu près à ce niveau d'info que j'en étais restée)
http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/les-graines-c-est-la-vie-stop-au-144525/
EXTRAIT :
biodiversité alimentaire = sécurité alimentaire
Dans un rapport pétrifiant publié en 2010 sur le site de l'ONU, la FAO estime que nous avons perdu 75 % de la biodiversité alimentaire entre 1900 et 2000 (Centre d'actualité de l'ONU, article FAO : la perte de biodiversité végétale menace la sécurité alimentaire globale). Nous traversons une crise majeure du vivant dont un des aspects les plus dramatiques est cette perte de biodiversité qui passe, entre autres, par l'uniformisation des cultures et des nourritures. Les monocultures dominent avec quelques individus clonés de quelques espèces mutées (en gros blé, riz, soja). Or, c'est périlleux car que ce passera-t-il quand un super-virus contaminera ces quelques variétés ?
Mais quand j'écris « biodiversité », souvent les gens perçoivent quelque chose d'immense, éloigné d'eux, genre la Nature. Faux : la biodiversité commence dans le jardin, sur l'étal du maraîcher avec des tomates jaunes, noires, rouges et non pas une tomate poussée hors-sol, disponible toute l'année, au goût d'eau, calibrée, acheminée par camion et qui ne pourrit pas.
Depuis des années déjà, des collectifs de citoyens se sont organisés, via des associations ou pas, pour alerter et si possible freiner cette catastrophe en marche et préserver la diversité de cet héritage alimentaire patiemment sélectionné et forgé par nos ancêtres qui conservaient librement les graines de leurs plus beaux fruits et légumes. Pas les plus beaux d'une beauté artificielle, insipide, résistante aux chocs et facile à transporter en camion. Non, une beauté vraie, savoureuse, adaptée à la terre, au vent, à la luminosité particulière de leur bout de terrain qui voyait pousser ce pommier, ce pied de tomates, de courgettes, ce prunier, cet olivier. Un héritage fabuleux dont chacun a sa part...
Tout ce qui n'est pas breveté pourrait devenir une contrefaçon
Aujourd'hui, des industries vendent les graines avec interdiction de les utiliser l'année suivante. Sur ces semences, elles disposent d'un droit de propriété absolu et légal, voté en France en 2011. Paysan, soit tu rachètes, soit tu paies des dividendes à l'industrie productrice. En Inde, cette politique de brevetage du vivant en a poussé de milliers au suicide. Et là où ça devient hautement pervers c'est quand les graines peuvent être soupçonnées d'être des contrefaçons – ce qui pourrait devenir « normal » si nous ne faisons rien.




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 http://www.reporterre.net/Face-au-changement-climatique-les

Face au changement climatique, les semences paysannes sont l’avenir de l’agriculture

17 mars 2015 / Lorène Lavocat (Reporterre)
Depuis des décennies, l’agriculture industrielle fait la guerre aux semences paysannes. Elles sont pourtant mieux armées que les variétés commerciales pour résister aux effets du changement climatique, et constituent une alternative pour nous nourrir demain.




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ET COMME LES CHERCHEURS DE TOUT POIL L'ONT BIEN COMPRIS:

Biopiraterie en France : comment des entreprises privées menacent de s’approprier des semences et des plantes

par




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Des maisons de semences paysannes pour se libérer de l’agrobusiness

par

http://www.bastamag.net/Des-maisons-de-semences-paysannes

extraits
C’est un mouvement mondial : du Brésil à la Grèce, en passant par le Périgord, des maisons et des banques coopératives de semences se multiplient. L’objectif : libérer les agriculteurs des droits de propriété imposés par l’industrie semencière, ne dépendre ni des OGM ni des pesticides, et cultiver la biodiversité. Plus de 300 paysans de quinze pays sont venus témoigner en France de leurs expériences collectives en faveur de la souveraineté alimentaire.

kit de semences pour la biodiversité
Ivan José est impliqué dans un travail sur les variétés locales – un « Kit diversité » – dans l’État de Santa Catarina, au sud du Brésil. L’enjeu est de rendre autonomes les communautés rurales en production de semences. Le kit comprend dix variétés de riz, quatre de maïs, deux de pop corn, deux de pommes de terres, une de pastèque. Chaque famille est en charge de la production d’une variété « créole » [4] pour le reste de la communauté. Plus de 650 familles sont aujourd’hui impliquées. « Développer nos variétés créoles est une façon de lutter contre le modèle agrochimique », assure Ivan José. A ses côtés, Maria Giselda, venue de l’État de Paraíba, à l’Est du Brésil. Aux yeux de cette agricultrice, les OGM constituent une réelle menace pour l’autonomie. C’est la raison pour laquelle elle est investie dans une des 230 banques communautaires de semences que compte l’État de Paraíba. « Chaque agriculteur est le gardien de sa propre banque et doit faire en sorte qu’elle ne soit pas contaminée par les OGM », explique-t-elle. Chacune de ces banques est autogérée par 10 à 20 familles. Les agriculteurs déposent un premier « capital » de semences, pour pouvoir lancer l’activité de la banque. Les familles qui en ont besoin en empruntent puis alimentent à leur tour la banque après la récolte.
Gardiennes de semences en Inde
« Tant que la nourriture n’est pas produite au niveau communautaire, un pays ne peut pas être en situation de sécurité alimentaire ». C’est le constat dressé par Laxmi, une paysanne du village d’Humnapur sur le plateau du Deccan, au Sud de l’Inde. Propriétaire d’un hectare, elle a toujours conservé ses semences pour les cultures de l’année suivante. « J’ai constaté que les semences hybrides données par le gouvernement détruisaient la santé des sols et de l’environnement. Il y a dix ans, nous nous sommes réunies avec les femmes du village et nous avons décidé d’abandonner les hybrides sur nos parcelles et de récupérer les semences développées au fil des générations. »

3 commentaires:

  1. C'est plus qu'important de garder les multiples diversités, quoi de plus naturel depuis des siècles!

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  2. A l'époque de mes grands parents on "mettait de côté" ce qui allait servir pour ensemencer l'année suivante, tant pour les céréales que pour le jardin. Au besoin , on échangeait avec les voisins.
    Nous avions alors de quoi vivre en autosuffisance et je pense surtout à des variétés de fruits que jamais on ne retrouvera dans le commerce.

    La recherche du profit à outrance et à court terme est un triste phénomène de notre époque.

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    1. sous couvert de protection du consommateur (traçabilité, labellisation et conformité d'espèces commerciales, des lois scélérates ont été édictées, qu'il faut combattre à tout prix pour empêcher la main-mise du capitalisme sur la biodiversité. C'est de la résistance citoyenne, et c'est fondamental pour l'avenir de l'humanité ( sinon de la planète, qui après tout se porterait sûrement mieux sans la race humaine )

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