demain, la retraite
1° septembre
Pour de vrai...
Voilà...
fin d'un chapitre
...................... début d'un autre
???
mercredi 31 août 2011
samedi 27 août 2011
Un géant des mers : Queen Elisabeth
mais... non, il n'a que trois mâts, en revoyant la photo, ce n'était pas lui.
 |
| dédut d'après-midi, spectacle, deux géants se croisent... |
Le lendemain
j'ai fait ma curieuse...
[ ... mise en service en automne 2010, succède à Queen Elizabeth 2. Construit au chantier italien de Ficantieri] .... [ peut accueillir à son bord 2092 passagers, et devient ainsi le second plus grand navire de la flotte CUNARD jamais construit, son coût s'élève aujourd'hui à 500 millions d'euros]
il y a même des plans
et l'autre, le voilier ?
on a cru que c'était lui, le lendemain, plus au sud
mais... non, il n'a que trois mâts, en revoyant la photo, ce n'était pas lui.
vendredi 19 août 2011
un cauchemar, l'ambroisie (ambrosia artemisiifolia), à surveiller et éliminer
L'ambroisie (ambrosia artemisiifolia)
L'Indépendant 18 août lui consacrait un titre à la une
avec une photo en fleurs, telle qu'elle se présente actuellement, avec un encadré sur ses méfaits connus: rhume des foins, voire asthme ou pire, et quelques lieux qu'elle a déjà atteint dans les Pyrénées Orientales. (voir)
Je pense que c'était bien elle, dans mon jardin, en 2009, grande comme un petit sapin de Noël.
J'ai prospecté à l'époque tous les sites qui en parlaient, on n'y voyait que de petites photos inexploitables, et déjà en fleurs. Les descriptions parlaient tantôt d'une plante odorante, tantôt inodore. Feuilles alternes sur certaines photos opposées sur d'autres*... Pagaille...
*Là j'ai compris pourquoi:
"Les feuilles, larges et opposées à la base des tiges, deviennent plus étroites et alternes vers le sommet." (http://www.ambroisie.info/)
Mais tous s'accordaient sur la nécessité de la repérer et de l'arracher avant floraison.
Car c'est sa floraison qui pose d'abord problème. son pollen est extrêmement allergisant. On lit dans plusieurs articles "pour 6 à 10°/o des personnes exposées", chiffre démenti par le Dr Chantal Déchamp, allergologue et présidente fondatrice de l'Afeda, qui, elle, estime à 20°/o ce taux de sensibilisation dans les zones envahies.
J'ai laissé grandir "l'inconnue du jardin", j'ai fait des photos, pas très bonnes, que j'ai comparé avec le peu de références disponibles, et que j'ai envoyées à une botaniste aussi. Mes photos étaient trop mauvaises pour qu'elle se prononce.
Je n'ai pas pris le risque d'attendre, j'ai d'abord largement taillé cette envahisseuse qui étouffait toutes les plantes autour d'elle, en commençant par les rameaux du bas, mais en la laissant continuer à se développer, pour savoir...
Je n'ai pas su, mes tailles sauvages l'ont suffisamment affaiblie, la tramontane et la chaleur ont fini par l'étioler, et je l'ai arrachée sans avoir le fin mot de l'histoire. Car il importe de les arracher avant fin juillet, l'arrachage en fleurs (août) dispersant le pollen, ce qu'on veut éviter. Ou alors au moins, le faire avec masque et gants. On peut aussi employer un désherbant avec précautions, mais c'est mieux d'intervenir avant.
D'où venait-elle ? Peut-être d'un mélange de graines "mélange pour papillons" que j'avais semé par là, contaminé ? je n'y crois pas trop, encore que certains citent les "jachères fleuries" dans les facteurs de propagation, mais j'avais vu ce que je semais: soucis, nigelles, centaurées pour l'essentiel... Deuxième hypothèse: la terre du jardin venant de la vallée de Mas Mingou, à Cerbère (les transports de terre sont un des vecteurs de transmission). Je n'y ai pas vu de plantes ressemblantes, mais je n'ai pas vraiment fouiné. Troisième hypothèse, graine apportée par le vent ou les oiseaux, origine proche là encore.
A l'époque, la plante n'était pas signalée par ici, en Languedoc-Roussillon, mais elle se rapprochait. Elle est probalement venue d'Amérique du nord, par avion, on l'a beaucoup trouvée dans la région lyonnaise, mais cetains situent son apparition beaucoup plus ancienne dans l'Allier. Elle a suivi les bords de routes, les chantiers, elle aime la terre fraîchement remuée des chantiers, mais aussi les champs (de tournesols, je lis, car le tournesol est aussi une asteracée, d'où la difficulté de lutter avec un désherbant sélectif, et une tentation de fournir des semences désherbables, OGM donc). Le Mistral propage les graines, la vallée du Rhône toute entière est envahie, l'Isère également, mais la contamination s'est largement étendue aux régions voisines et au-delà. Le Préfet du Gard comme d'autres a publié un arrêté de destruction.
Aujourd'hui cependant, je tombe sur un ancien commentaire dans l'Indépendant, qui fait état d'un envahissement entre Banyuls et Cerbère ??? (Je regarde mal, donc ? Je n'ai pas vu d'autres spécimens.)
Par contre, le RNSA associe Xanthium et lampourdes à la "proche famille"de l'ambroisie (non, pas la famille Astéracées, mais le genre Ambrosia), et ceux-là, oui, ils sont de plus en plus présents, le long des chemins et dans les vignes.
Alors, soyons vigilants...
Quelques liens utiles :
* http://www.ambroisie.info/ : site "officiel" très complet, à voir absolument
* fiche ambroisie sur le site http://www.pollens.fr/accueil.php du RNSA (Réseau National de Surveillance Aérologique, qui renseigne patients et médecins sur les risques allergiques semaine après semaine et région par région)
* bulletin-allergo-pollinique RNSA du 19 août 2011, valable jusqu'au 26: "vigilance rouge" pour l'ambroisie cette semaine
* désherbants + OGM, mauvaise solution
* vidéo département du Rhône sur le coût de l'éradication et des allergies
L'Indépendant 18 août lui consacrait un titre à la une
avec une photo en fleurs, telle qu'elle se présente actuellement, avec un encadré sur ses méfaits connus: rhume des foins, voire asthme ou pire, et quelques lieux qu'elle a déjà atteint dans les Pyrénées Orientales. (voir)
Je pense que c'était bien elle, dans mon jardin, en 2009, grande comme un petit sapin de Noël.
*Là j'ai compris pourquoi:
"Les feuilles, larges et opposées à la base des tiges, deviennent plus étroites et alternes vers le sommet." (http://www.ambroisie.info/)
Mais tous s'accordaient sur la nécessité de la repérer et de l'arracher avant floraison.
Car c'est sa floraison qui pose d'abord problème. son pollen est extrêmement allergisant. On lit dans plusieurs articles "pour 6 à 10°/o des personnes exposées", chiffre démenti par le Dr Chantal Déchamp, allergologue et présidente fondatrice de l'Afeda, qui, elle, estime à 20°/o ce taux de sensibilisation dans les zones envahies.
J'ai laissé grandir "l'inconnue du jardin", j'ai fait des photos, pas très bonnes, que j'ai comparé avec le peu de références disponibles, et que j'ai envoyées à une botaniste aussi. Mes photos étaient trop mauvaises pour qu'elle se prononce.
Je n'ai pas pris le risque d'attendre, j'ai d'abord largement taillé cette envahisseuse qui étouffait toutes les plantes autour d'elle, en commençant par les rameaux du bas, mais en la laissant continuer à se développer, pour savoir...
Je n'ai pas su, mes tailles sauvages l'ont suffisamment affaiblie, la tramontane et la chaleur ont fini par l'étioler, et je l'ai arrachée sans avoir le fin mot de l'histoire. Car il importe de les arracher avant fin juillet, l'arrachage en fleurs (août) dispersant le pollen, ce qu'on veut éviter. Ou alors au moins, le faire avec masque et gants. On peut aussi employer un désherbant avec précautions, mais c'est mieux d'intervenir avant.
D'où venait-elle ? Peut-être d'un mélange de graines "mélange pour papillons" que j'avais semé par là, contaminé ? je n'y crois pas trop, encore que certains citent les "jachères fleuries" dans les facteurs de propagation, mais j'avais vu ce que je semais: soucis, nigelles, centaurées pour l'essentiel... Deuxième hypothèse: la terre du jardin venant de la vallée de Mas Mingou, à Cerbère (les transports de terre sont un des vecteurs de transmission). Je n'y ai pas vu de plantes ressemblantes, mais je n'ai pas vraiment fouiné. Troisième hypothèse, graine apportée par le vent ou les oiseaux, origine proche là encore.
A l'époque, la plante n'était pas signalée par ici, en Languedoc-Roussillon, mais elle se rapprochait. Elle est probalement venue d'Amérique du nord, par avion, on l'a beaucoup trouvée dans la région lyonnaise, mais cetains situent son apparition beaucoup plus ancienne dans l'Allier. Elle a suivi les bords de routes, les chantiers, elle aime la terre fraîchement remuée des chantiers, mais aussi les champs (de tournesols, je lis, car le tournesol est aussi une asteracée, d'où la difficulté de lutter avec un désherbant sélectif, et une tentation de fournir des semences désherbables, OGM donc). Le Mistral propage les graines, la vallée du Rhône toute entière est envahie, l'Isère également, mais la contamination s'est largement étendue aux régions voisines et au-delà. Le Préfet du Gard comme d'autres a publié un arrêté de destruction.
Aujourd'hui cependant, je tombe sur un ancien commentaire dans l'Indépendant, qui fait état d'un envahissement entre Banyuls et Cerbère ??? (Je regarde mal, donc ? Je n'ai pas vu d'autres spécimens.)
Par contre, le RNSA associe Xanthium et lampourdes à la "proche famille"de l'ambroisie (non, pas la famille Astéracées, mais le genre Ambrosia), et ceux-là, oui, ils sont de plus en plus présents, le long des chemins et dans les vignes.
 |
| quelques plantules de lampourdes à Cerbère r. Mas Nadal en 2009. Elles ont bien prospéré dans tout le secteur |
Alors, soyons vigilants...
Quelques liens utiles :
* http://www.ambroisie.info/ : site "officiel" très complet, à voir absolument
* fiche ambroisie sur le site http://www.pollens.fr/accueil.php du RNSA (Réseau National de Surveillance Aérologique, qui renseigne patients et médecins sur les risques allergiques semaine après semaine et région par région)
* bulletin-allergo-pollinique RNSA du 19 août 2011, valable jusqu'au 26: "vigilance rouge" pour l'ambroisie cette semaine
* désherbants + OGM, mauvaise solution
* vidéo département du Rhône sur le coût de l'éradication et des allergies
Inscription à :
Articles (Atom)