La tramontane n'arrête guère, et hier spécialement... Pfff!
Et froid, de plus!
Ce n'est qu'en milieu d'après-midi que la température maximale a consenti à renoncer au record.
Voir les données météo du jour (et encore, au Cap Béar, la mer se fait davantage influente... mais elle n'est pas chaude.)
Et ce matin, les neiges catalanes gênent de nouveau la circulation du côté d'Andorre)
Rien à voir avec le mémorable 8 avril 2011 ! (Voir: mais je les aime bien pourtant, moi, les abeilles )
Quand ça lasse trop, la seule solution* c'est veste à capuche, écharpe, gants, et dehors!
(*à part bien sûr s'attaquer au dégivrage du congélateur, dans une pièce au sous-sol loin du bruit du vent)
Avec le soleil, rester dedans aurait été une pitié.
Mais, bien sûr, observations florales limitées.
Et papillons, on n'y pense même pas. Même si la belle-dame s'est posée deux fois presque à ma portée - à contrejour.
Photos mentales. Déjà, c'est bon pour ce que j'ai.
Ou quelques clichés d'ensemble.
Et paysages bleu soleil!
Si rare le soleil, ce printemps,
donc je partage.
Avec mes excuses pour les photos floues, celles qui sont, malgré mon application, de traviole, et celles sur-exposées.
Si je commence à trier et corriger, je ne les publierai jamais...
Ah, les lavandes, dans le soleil du soir...
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Dans l'ombre du Pic des Gallines... et d'un nuage. |
Le suspens est à son comble, c'est LUI que j'ai choisi comme but de sortie:
l'arbre de Judée, sur la DFCI AL 63...
Prenez le temps d'aller le voir, en cliquant ici
IL EST
VIVANT !
Si peu...
... mais vivant!
Les jeunes feuilles commencent même à apparaître, en principe c'est après les feuilles, mais lui est coutumier du fait. Il est fort à l'ombre tout l'hiver, du Pic des Gallines, sauf le matin.
Il y a une paire de semaines que ceux de Banyuls, dans des jardins, d'accord, et au soleil, sont tout roses,
et, étant passée le voir (sans APN), je ne détectais aucun bourgeon d'aspect prometteur.
Je les croyais en totalité calcinés.
C'est que l'incendie du 17 septembre a ravagé ce secteur.
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L'arbre de Judée est hors champ, à peine, à gauche, sur la route du haut. On voit sur la partie la plus jeune de la vigne, quelques jours après, le secteur roussi, à droite. |
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Les petites tiges arquées sont les pédoncules de l'an passé. Ce n'est pas lié à l'incendie, c'est toujours ainsi, pour l'arbre de Judée. |
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Second clic, pour l'arrière-plan |
Le vert fluo des euphorbes, là où de coutume est le vert sombre mêlé de vert-gris de la "matte", lavandes, buissons de bruyère arborescente, ajoncs, nerprun, dont il reste des squelettes noircis.
Et les anciennes murettes, des faixes* à l'abandon, redevenues visibles.
(*faixa: terrasse cultivée, dans une pente)
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Une 5 litres, carrément! Qui a osé lâcher ça là? |
Alors
que l'éclosion prochaine, déjà ce jour-là, se laissait deviner sur son voisin plus bas, moins longtemps exposé, là où les pompiers avaient établi le gros
de leurs véhicules.
Il est à présent nettement plus fleuri que celui du haut, mais pas encore au plein de la floraison. Lui aussi est très ombré, un peu plus le matin, un peu moins le soir.
Le garou est prospère. Balayé par les rafales, il se prend pour une girouette.
Le robinier n'a pas encore de feuilles.
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Tout ce secteur, au-dessus de la route, et même un peu en dessous, a été parcouru par l'incendie, hormis la vigne, qui stoppe le feu (quelques rangs roussis quand-même). La pinède, au-dessus de la route, semble devoir s'en remettre. |
Eh oui, je l'ai ramassée!
Si ça n'est pas un piéton qui s'en charge... je ne voudrais pas que ça soit... un cachalot !
Tout finit par arriver à la mer.
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La disparition de la matte laisse mieux observer ces pierres blanches qui m'intriguent depuis des années (on les voit aussi sur une des vues prises en haut). Il faudrait profiter de l'ouverture de la végétation pour aller les observer de près. De toute façon, par ce vent, ce n'est pas le coup de zoom qui m'y aidera. |
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Le navire NEPTUNE ILIAD s'est un peu rapproché |
Que la houle sied bien aux Canadells, dans cette lumière du soir !
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Ici le robinier sort ses jeunes feuilles (je suis déjà nettement plus bas, et moins à l'ombre) |
La chaussée -de marbre, on ne se refuse rien!-
de la piste incendie est fort mal entretenue...
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... je dirais même plus. Mais à côté de plus haut, ça n'est rien. | |
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Plus on va vers l'ombre, plus ils sont denses! Et ça ne semble pas gêner le saule. |
Les lichens apprécient l'obscurité relative du bac, près du rec...
bac: ubac, ombrée, en d'autres régions - par opposition à la soulane
rec: ravin, torrent temporaire, en général caché sous la végétation
... les sangliers aussi!
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Toujours beau, ce couriol. |
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Près du Mas Nadal, le premier "genêt d'Espagne" un peu fleuri. Et venté... c'est flou.
P.S. (voir commentaire)
Foise me déconseille cette appellation, d'usage local, pouvant prêter à confusion,
et suggère "spartier"...
... si ce n'est que d'autres ont nommé ainsi ... le genêt "à balais"
Ce qui démontre encore une fois la raison d'être de la terminologie scientifique binominale !
Spartium junceum L.
(genêt d'Espagne) :
arbrisseau de
1 à 5 m. poussant sur les coteaux surtout
méditerranéens,
reconnaissable
à ses rameaux cylindriques,
compressibles, glauques
et portant peu de
feuilles.
Fleurs odorantes en grappes à
l'extrémité des rameaux.
Les
fruits sont de longues gousses étroites,
presque sans poils, noires à
maturité.
Noms catalans : ginesta,
ginestera
nomme aussi en français "genêt d'Espagne" Genista hispanica L. (genêt
d'Espagne), et en catalan "argelagó, cascaula" )
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Dans l'autre sens S-N, Barcelone-Gênes, et nettement plus loin de la côte, le ferry RHAPSODY que j'attendais |
Il reste quelques fleurs, et le parfum, sur les mimosas près du Mas Nadal.
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ILIAD croisera bientôt RHAPSODY |
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à gauche de la cheminée, la bouée jaune au sud de la Réserve Marine |