dimanche 24 octobre 2010

des chenilles et des pins... et un hélicoptère













L' hélicoptère, ça y est, il est passé cet après-midi*, savoir si c'est utile en ce moment, juste avant un passage pluvieux, ils n'ont pas indiqué l'agent utilisé, en tout cas, moi j'ai mal aux yeux cet après-midi, et ça a plutôt empiré en allant marcher pour faire les photos suivantes.
 * avant-hier vendredi, réunir les documents m'a pris un peu de temps

Pas de cocons visibles à cette saison, ou des vieux pleins de brindilles envolées je suppose...

Il faut dire aussi que pour beaucoup d'arbres, ça a l'air trop tard... et quand elles ont seulement commencé à les affaiblir, d'autres xylophages s'y attaquent, et ils sont condamnés.











 Certains arbres ont seulement une partie dégarnie, et semblent encore bien verts de l'autre, sont-ils sauvables ?


Sinon à terme, ça donne ça                                                            






et tout le secteur se trouvera "pelé"



      
La montagne à l'arrière-plan n'a pas été boisée, c'est la garrigue, cistes de Montpellier, lavande maritime, romarin, garou, et toutes les "herbes"...
 Ce secteur de la crête à gauche est replanté*, mais les jeunes pins ont du mal à dépasser les cistes. Ils vaudrait mieux arriver à les préserver (*photo encore à prendre, à plus tard)
( la photo est prise, elle est  )


Une des mesures utilisables est de couper et brûler tous les cocons visibles. Chez soi, c'est faisable, mais à l'échelle d'une forêt, c'est impossible.
 Le Conseil Général subventionne l'implantation de  nichoirs par les communes, pour favoriser les mésanges,  régulateur efficace. Argelès, dont l'économie dépend des campings... sous les pins, en a installé une trentaine, notamment près des écoles et lieus publics. Canohès, Millas ... je n'ai pas la liste entière. Beaucoup d'autres départements le font aussi, d'ailleurs.
Certains essayent aussi des piégeages par phéromones
 Pour les grandes superficies peu accessibles, le traitement par hélico ( par épandage d'un  Bacillus thurengis, soi-disant sans risque pour nous) reste privilégié.

A Cerbère un très grand secteur dépend de l'ONF, qui manque totalement de moyens (suppressions de postes), et la zone qu'on appelle ici "la Forestière" est déjà très attaquée.
C'est vraiment dommage car le paysage ne serait pas ce qu'il est sans cette forêt au-dessus des vignes.
la vallée fin juillet, vue d'une des pistes de la "Forestière" qui part du lacet sous la douane

On y voit des pins, de plusieurs variétés, mais aussi des eucalyptus, et de nombreux arbres "sauvages" ou subspontanés (arbres de Judée, notamment, magnifiques au printemps) Sans parler des conséquences écologiques, hydrologiques, climatiques...

 A lire:
cycle biologique de la chenille processionnaire  et autres pages, tout un dossier par Jean-Claude Martin, INRA
.
FREDON LR : topo très complet http://www.fredonlr.com/chenille_processionnaire.html

2 commentaires:

  1. Voir nouvel article sur le sujet
    http://claudie-chosesvues.blogspot.com/2011/05/pins-collier.html
    (dispositif vu à Collioure)

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  2. http://www.fredonlr.com/chenille_processionnaire.html
    pour tout savoir sur les méthodes de protection

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