on produit le même effet qu'une gelée tardive.
pourtant il faisait 9° , mais avec le vent intense >160 et les pluies continuelles, l'évaporation qui en résultait a eu le même effet
Les feuillages les plus tendres ont souffert le plus, les vignes, les figuiers (si, à cette époque, c'est tout tendre...)
5 mai, lendemain de tempête, les figuiers visiblement "ébouriffés"...
- on voit bien de quel côté venait le vent,
27 mai, le même, s'en remet-il ? |
... le côté sous le vent, oui, mais pas le côté au vent (27 mai) |
Un autre, plus abrité à la Soulane, refait de nouvelles feuilles en juillet, |
mais la partie au vent n"a pas récupéré, étrange de voir les fruits sur les branches dépouillées.
Tous les arbres, d'ailleurs, "séchés" du côté du vent, plus une feuille, amandiers, micocouliers, chênes, nerprun
Ci-dessous, 3 semaines après, séquelles sur un chêne et un nerprun, abrités par un mur, le bas des arbres est intact, le haut, qui n'était pas protégé... c'est une autre histoire...
Ils ont été élagués depuis.
ils ont gardé un air penché -encore plus qu'avant, et n'ont donné que sur les parties sous le vent |
Là où il reste des feuilles, les amandes portent de la gomme. Les rameaux au vent n'ont pas fait de nouvelles feuilles, ils sont gelés pour de bon. |
*Actualisation hiver 2011-2012 : ils ne s'en sont jamais remis, le côté au vent n'a pas perdu que les feuilles, définitivement séché. L'arbre de gauche étant presque mort. Ils ont pris la gomme dès 2010. Les amandes sont restées sur l'arbre, comme momifiées dans leur oque en 2011...
Micocouliers itou...
jeunes pousses toutes tendres du 21 avril : feuilles et fruits sur les rameaux anciens, bourgeons en déploiement sur les nouvelles pousses |
27 mai plus beaucoup de feuilles, on voit à travers |
plus de feuilles sur les rameaux de gauche, les autres en ont refait |
12 mai, vu du bas |
7 juin |
7juin. On voit des rameaux secs, les autres ont bien repris le dessus |
Sortie sur la route du haut entre Banyuls et Cerbère, le 8 mai
La neige n'a pas encore fondu "aux Abeilles" (Pic Sailfort, 980 m ) quatre jours après. (depuis le Col du Séris) |
mais les jeunes feuilles sont "essorées"et les branches nues |
Les acacias (robiniers, faux acacia) venaient de démarrer leur floraison, et les ruches venaient d'être installées sur la montagne, prêtes à en profiter, ainsi que des lavandes maritimes...
photo d'avant la tempête, prise côté Cerbère Les branches nues qui dépassent montrent que ça n'était pas la première fois |
Un saccage...
Les différents versants n'ont pas tous été touchés de la même façon, évidemment, et même parfois les arbres n'ont été touchés que du côté au vent, plus par brûlure que par casse. Cette photo a été prise 4 jours après la tempête, 8 jours après la précédente, mais près du Col de Séris
les fleurs avaient grillé aussitôt.
On n'entendait pas une abeille, c'était sinistre.
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Un coin un peu abrité. Dégats sur une partie de l'arbre, quelques abeilles au travail. |
un peu à l'abri du vent, fleurs au sud, dans quel état, et déplumés au nord... pour la plupart d'entre eux
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certains, un peu plus loin, carrément plus rien, silence impressionnant, pas une abeille |
3 ou 4 abeilles sur les mieux lotis |
un pied d'asphodèle rameuse "explosé" dans un couloir de vent (sous le col de Creu) |
ou effondrés ( partout, boue ou rochers, ballet de tractopelles et camions.)
La vigne s'en est bien sûr ressentie aussi : 2010/09/vendanges-annee-maigre
Il s'agir de l'abeille bleue xylocope (qui est notre plus grosse abeille française)
RépondreSupprimerDouce journée
Jo
J'espère que les saisons suivantes ont effacé ces tristes souvenirs
RépondreSupprimerles arbres gardent leurs blessures, leurs déséquilibres, leurs parties desséchées qui casseront un jour, et ont fait d'autres rameaux pour remplacer ceux qui avaient grillé.
RépondreSupprimerPour la vigne de toute façon elle est taillée chaque année