- voir le début de l'inventaire ici -
heureusement la bande brûlée n'est pas large, mais ce secteur très pentu, déjà gravement raviné par les pluies de novembre 2011 n'avait pas besoin de ça - la partie supérieure de la piste DFCI AL 69 toute neuve, à droite au-delà de la ligne, avait été emportée (voir "cicatrices dans le paysage") .
Il reste à l'herbe pour repousser tout le printemps et l'été avant les pluies d'automne - mais on ne peut pas exclure de gros orages avant
tout ce qui reste d'une asphodèle



ici et là, un camion a pu s'installer, et les pompiers travailler, avant que ça ne chauffe trop.
La végétation a souffert, mais le bas-côté n'a pas brûlé et les arbres pas en entier
La zone brûlée est relativement étroite vers le haut, là où les pistes ont permis l'accès aux pompiers - enfin c'est ce que je me disais ... en la voyant de côté - vue d'en bas, c'et une zone assez large tout de même (au delà de ce que je voyais ici, derrière la ligne aussi, mais fragmentée, ce qui devrait favoriser la reconquête végétale.


Les parties de garrigues sans pistes étaient par contre indéfendables, et la bruyère, les ajoncs,, les romarins, les nerpruns... qui avaient envahi les anciennes terrasses et colonisé les remblais de la route, ne semblent pas à même de repartir

l'autre accotement, côté montagne montre comment le feu passe la route:

les flammèches - avec le vent intense qu'il y avait - ont franchi la route, mais de ce côté,
la végétation herbacée a fourni peu de chaleur,

comme le montrent les ajoncs encore en fleurs.
Ici il s'agit d'un monceau de terre repoussé sur le bas-côté par le tracto-pelle, tout ce qui était sur la route après les ravinements de novembre 2011, encore faiblement colonisé.
Mais dans la zone de plus forte combustion, là où des arbres bordaient la route côté aval, il a directement sauté plus haut, et certains romarins s'en tireront, mais il a poursuivi...


sauf là où la vigne ne lui a pas offert de nourriture.
Ces vignes qui ont justement été refaites dans ce but de constituer des coupe-feu,
précieuses à proximité des crêtes, mais pas faciles à travailler !
Leur rétablissement dans certains emplacements "stratégiques" a été subventionné dans les années 90.



T'inquiètes pas trop pour les asphodèles, c'est du coriace et si jamais t'es en manque tu pourras venir en chercher dans certains alpages de Maurienne qui en sont envahis. Une calamité !
RépondreSupprimerJe ne serais pas surprise que cette zone soit un tapis de fleur d'ici peu.
Asphodles ou autres, l'espoir est que ces pentes ne restent pas longtemps exposées au ravinement.
SupprimerLes robiniers notamment, envahissants mais précieux pour cet usage de protection - et pour les abeilles aussi, repartiront-ils? du sol alors, car branches et tronc ont disparu.
Et le lierre, qui les couvrait, richesse d'arrière-saison?